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Un an après, l’héritage discuté des Jeux de Paris 2024
Sitôt la « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques et paralympiques refermée, une bonne partie des promesses de retombées pour le sport français se sont fracassées sur le mur de la réalité budgétaire.
Vendredi 26 juillet 2024, à l’aube. A quelques heures de l’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, la panique gagne les organisateurs. Les trains sont paralysés par une « attaque massive » contre le réseau TGV et des trombes d’eau sont annoncées sur la capitale. Les JO n’ont pas encore commencé, ils virent déjà au cauchemar. Mais vers minuit, ce même jour, la France se frotte les yeux, éblouie par la cérémonie d’ouverture imaginée par Thomas Jolly le long de la Seine. Dans la foulée, les premières médailles d’or des Bleus pleuvent dans des arènes à guichets fermés.
Très vite, le pays bascule dans une ferveur qui, le temps d’une quinzaine, redonne à un pays divisé par la dissolution de l’Assemblée nationale une forme de fierté nationale. Un an après, que reste-t-il de cette « parenthèse enchantée », sinon le souvenir d’une liesse partagée dans des lieux sublimés ?
Un héritage matériel, tant vanté par les organisateurs des Jeux. Le centre aquatique olympique a ouvert ses portes au grand public le 2 juin, à Saint-Denis. Les sept autres piscines construites ou rénovées en Seine-Saint-Denis à l’occasion des JO ont contribué à combler le déficit d’équipements du département. Toujours dans le « 93 », les villages des athlètes et des médias ont donné naissance à 4 000 logements.
Le Monde

Sitôt la « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques et paralympiques refermée, une bonne partie des promesses de retombées pour le sport français se sont fracassées sur le mur de la réalité budgétaire.
Vendredi 26 juillet 2024, à l’aube. A quelques heures de l’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, la panique gagne les organisateurs. Les trains sont paralysés par une « attaque massive » contre le réseau TGV et des trombes d’eau sont annoncées sur la capitale. Les JO n’ont pas encore commencé, ils virent déjà au cauchemar. Mais vers minuit, ce même jour, la France se frotte les yeux, éblouie par la cérémonie d’ouverture imaginée par Thomas Jolly le long de la Seine. Dans la foulée, les premières médailles d’or des Bleus pleuvent dans des arènes à guichets fermés.
Très vite, le pays bascule dans une ferveur qui, le temps d’une quinzaine, redonne à un pays divisé par la dissolution de l’Assemblée nationale une forme de fierté nationale. Un an après, que reste-t-il de cette « parenthèse enchantée », sinon le souvenir d’une liesse partagée dans des lieux sublimés ?
Un héritage matériel, tant vanté par les organisateurs des Jeux. Le centre aquatique olympique a ouvert ses portes au grand public le 2 juin, à Saint-Denis. Les sept autres piscines construites ou rénovées en Seine-Saint-Denis à l’occasion des JO ont contribué à combler le déficit d’équipements du département. Toujours dans le « 93 », les villages des athlètes et des médias ont donné naissance à 4 000 logements.
Le Monde