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Paris 2024 : les questions soulevées par la décision du CIO d’autoriser les Russes aux Jeux olympiques
Combien d’athlètes russes et biélorusses aux JO, comment s’assurer de leur neutralité… Si la décision du CIO n’est pas une surprise, elle ne lève pour autant pas toutes les interrogations.
Tout sauf une surprise. La décision, vendredi 8 décembre, du Comité international olympique (CIO) d’autoriser les Russes et les Biélorusses à participer sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août) n’a étonné personne, tant l’organisation basée à Lausanne (Suisse) s’employait depuis des mois à baliser le retour, sous conditions, des athlètes des deux pays, bannis depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022.
Le timing, en revanche, a de quoi surprendre. Le CIO semblait depuis le début de l’année hermétique aux injonctions internationales de faire connaître sa position. Thomas Bach et ses équipes n’ont cessé de répéter qu’ils se prononceraient sur la participation des Russes et des Biélorusses, « au moment approprié » et à leur « seule discrétion ».
Vendredi, à l’avant-veille des 75 ans de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme à l’ONU, le patron du sport mondial a donc mis fin à plus de huit mois de suspense.
Le CIO a souligné dans son communiqué que les « conditions d’admission strictes » fixées dans sa recommandation du 28 mars restaient valables : à savoir des athlètes individuels – pas d’équipe donc –, sous statut neutre (ni drapeau ni hymne et couleurs nationales), et sous réserve que lesdits athlètes ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine ni ne soient sous contrat avec l’armée ou des agences de sécurité nationales.
Le Monde
Combien d’athlètes russes et biélorusses aux JO, comment s’assurer de leur neutralité… Si la décision du CIO n’est pas une surprise, elle ne lève pour autant pas toutes les interrogations.
Tout sauf une surprise. La décision, vendredi 8 décembre, du Comité international olympique (CIO) d’autoriser les Russes et les Biélorusses à participer sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août) n’a étonné personne, tant l’organisation basée à Lausanne (Suisse) s’employait depuis des mois à baliser le retour, sous conditions, des athlètes des deux pays, bannis depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022.
Le timing, en revanche, a de quoi surprendre. Le CIO semblait depuis le début de l’année hermétique aux injonctions internationales de faire connaître sa position. Thomas Bach et ses équipes n’ont cessé de répéter qu’ils se prononceraient sur la participation des Russes et des Biélorusses, « au moment approprié » et à leur « seule discrétion ».
Vendredi, à l’avant-veille des 75 ans de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme à l’ONU, le patron du sport mondial a donc mis fin à plus de huit mois de suspense.
Le CIO a souligné dans son communiqué que les « conditions d’admission strictes » fixées dans sa recommandation du 28 mars restaient valables : à savoir des athlètes individuels – pas d’équipe donc –, sous statut neutre (ni drapeau ni hymne et couleurs nationales), et sous réserve que lesdits athlètes ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine ni ne soient sous contrat avec l’armée ou des agences de sécurité nationales.
Le Monde
