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Notícias Paris 2024 : « L’union sacrée autour de l’équipe de France masculine de football a fait long feu »

Roter.Teufel

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Paris 2024 : « L’union sacrée autour de l’équipe de France masculine de football a fait long feu »

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En refusant de lâcher certains de ses joueurs, le directeur sportif du Stade rennais, Florian Maurice, a ouvert une brèche dans le soutien des clubs hexagonaux à la construction du groupe des Bleus pour les Jeux olympiques.

La bonne volonté de Philippe Diallo n’aura été qu’un vœu pieux. « Nous voulons construire la meilleure équipe de France possible » pour les Jeux olympiques de Paris, confiait le président de la Fédération française de football (FFF), le 15 décembre 2023 au Monde. Ce jour-là, la FFF prenait le problème à bras-le-corps : une réunion était organisée avec les représentants des clubs professionnels hexagonaux, car ces derniers peuvent accepter ou refuser de libérer leurs joueurs pour le tournoi olympique, qui se déroule sur des dates – du 24 juillet au 9 août – non prévues par la Fédération internationale de football.

A l’issue de ladite réunion, les premiers retours étaient positifs. Le début d’une belle histoire qui s’achève par une médaille d’or ? Loin de là. En une prise de parole, mercredi 27 mars, Florian Maurice, le directeur sportif du Stade rennais, a brouillé le récit de la grande cause nationale échafaudé par la FFF : « On ne peut pas se déshabiller pour habiller l’équipe de France. (…) C’est difficile pour nous, il faut le comprendre. »

Essayons de comprendre celui qui a joué le tournoi de football aux Jeux d’Atlanta en 1996 : son club, comme d’autres de Ligue 1, pourrait disputer les barrages d’une Coupe d’Europe, au moment où se termineront les Jeux. Face aux millions d’euros que peut représenter une qualification, les valeurs olympiques pèsent bien peu de choses. La crainte, c’est que d’autres dirigeants se glissent dans cette brèche, puisque les clubs français ont droit de vie ou de mort sur les ambitions du groupe dirigé par Thierry Henry.

« C’est important qu’il y ait un état d’esprit positif et d’unité autour de ce projet », se félicitait M. Diallo le 15 décembre 2023. Mais, autour de l’équipe de France masculine de football, l’union sacrée a fait long feu. Des lignes de fracture apparaissent, de sorte que Pierre Sage, l’entraîneur de l’Olympique lyonnais, a indirectement répondu à M. Maurice, jeudi : « On est plutôt favorables à ce qu’ils [les joueurs lyonnais] y aillent. » Ses homologues en poste à Lille, Lens et Nantes, Paulo Fonseca, Franck Haise et Antoine Kombouaré ont adopté une position similaire.

La crainte de revivre le fiasco de Tokyo

La fédération ne s’attend pas davantage à compter sur les clubs étrangers, qu’elle a tout de même sondés. Elle a reçu la réponse qu’elle redoutait : le Real Madrid ne libérera pas ses joueurs français. Adieu, le rêve olympique de Kylian Mbappé, qui devrait rejoindre le club de la capitale espagnole la saison prochaine.

Les candidats déclarés ne manquent pourtant pas pour occuper les trois places réservées aux plus de 23 ans dans la liste de Thierry Henry : Antoine Griezmann, Dimitri Payet, Karim Benzema…, mais l’essentiel est désormais ailleurs. Avant de penser « stars », la FFF et son sélectionneur doivent garantir la présence d’un noyau dur. Et pour cela, convaincre les clubs français d’agir dans l’intérêt national.

Le risque en cas d’échec ? Revivre le fiasco des Jeux de Tokyo. Sylvain Ripoll, l’ex-sélectionneur des Bleuets, avait essuyé de nombreux refus, bricolé une équipe en dernière minute, avant de voir celle-ci éliminée dès le premier tour. Thierry Henry a bien ce scénario en tête : « Quand je suis arrivé, j’ai parlé au coach d’avant et je savais à quel point ça allait être difficile. Je m’en doutais », admet-il.

Un remake de 2021 ferait mauvais genre, d’autant que les Bleuets seront parmi les premiers représentants de la délégation olympique tricolore à entrer en action, le 24 juillet. Deux jours avant la cérémonie d’ouverture et devant le public du Stade-Vélodrome, les dix-huit joueurs finalement retenus affronteront les Etats-Unis. Lors d’un match aux allures de répétition générale, lundi 25 mars, les tricolores ont fait bien pâle figure face aux Américains (2-2). La médaille d’or est encore loin.

Le Monde
 
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