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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : le PSG surclasse l’AC Milan et retrouve le sourire
Après leur défaite face à Newcastle, le 4 octobre, les Parisiens savaient qu’ils n’avaient pas le droit à l’erreur contre les Rossoneri. Leur victoire (3-0), mercredi, conjuguée à la défaite des Anglais face à Dortmund, leur permet de prendre la tête du groupe F.
Il fallait impérativement redresser la barre après la déroute sur les rives du Tyne. Battu (1-4) par Newcastle dans un St. James’ Park bouillonnant, le 4 octobre, le Paris Saint-Germain (PSG) savait que les deux matchs contre l’AC Milan seraient cruciaux pour son avenir en Ligue des champions. Un « tournant », selon les mots du coach, Luis Enrique.
Si l’intéressé a eu beau répéter, en conférence de presse, que « rien ne se décidera avant la dernière journée [des phases de groupe, le 13 décembre] concernant la qualification », il n’en concédait pas moins que lesdites rencontres avaient des airs de « double confrontation à élimination directe ».
Mercredi 25 octobre, au Parc des Princes, le PSG a bien amorcé son premier virage, infligeant aux Rossoneri la quatrième défaite – seulement – de leur histoire contre un club français en dix-sept affrontements dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Score final : 3-0. La chose est d’autant plus belle, rappelait le speaker du stade, que jamais jusqu’alors Paris n’avait battu l’AC Milan.
Pourtant, reconnaît Luis Enrique, les vingt premières minutes du match n’ont pas été bonnes. Il a fallu patienter avant que Kylian Mbappé tente sa chance depuis l’entrée de la surface et se procure la première occasion de la partie. La tentative fut sans grand danger pour le gardien milanais, Mike Maignan, mais elle a eu le mérite de réveiller les troupes. Servi par un Warren Zaïre-Emery éblouissant, le même Mbappé ouvrait la marque, à la 32e minute.
De l’aveu de l’entraîneur parisien, son groupe n’était plus tout à fait le même au retour des vestiaires. Dès la 48e minute, Ousmane Dembélé trouvait à son tour le chemin des filets d’un tir du gauche à ras de terre. Après recours à l’arbitrage vidéo, le but sera finalement annulé pour une faute de Manuel Ugarte sur Yunus Musah au départ de l’action.
Le Parc des Princes n’aura pas eu longtemps à attendre avant d’exulter à nouveau puisque, quelques minutes plus tard, Randal Kolo Muani profitait d’une frappe de Dembélé, mal repoussée par Mike Maignan, pour doubler la mise (53e). A la 89eminute, sur une passe décisive de Zaïre-Emery, le Sud-Coréen Kang-in Lee viendra enfoncer le clou.
« Une référence en termes d’ambiance »
Luis Enrique en est convaincu : « Le fait de jouer chez nous, à domicile, nous a permis vraiment de monter en régime. » Si ses hommes ont retrouvé le sourire, le Parc des Princes, lui, avait retrouvé sa voix : le virage Auteuil, qui était fermé le samedi précédent pour la réception de Strasbourg en Ligue 1, après une sanction pour des chants homophobes lors du classique du championnat de France contre l’Olympique de Marseille, fin septembre.
Le Monde
Après leur défaite face à Newcastle, le 4 octobre, les Parisiens savaient qu’ils n’avaient pas le droit à l’erreur contre les Rossoneri. Leur victoire (3-0), mercredi, conjuguée à la défaite des Anglais face à Dortmund, leur permet de prendre la tête du groupe F.
Il fallait impérativement redresser la barre après la déroute sur les rives du Tyne. Battu (1-4) par Newcastle dans un St. James’ Park bouillonnant, le 4 octobre, le Paris Saint-Germain (PSG) savait que les deux matchs contre l’AC Milan seraient cruciaux pour son avenir en Ligue des champions. Un « tournant », selon les mots du coach, Luis Enrique.
Si l’intéressé a eu beau répéter, en conférence de presse, que « rien ne se décidera avant la dernière journée [des phases de groupe, le 13 décembre] concernant la qualification », il n’en concédait pas moins que lesdites rencontres avaient des airs de « double confrontation à élimination directe ».
Mercredi 25 octobre, au Parc des Princes, le PSG a bien amorcé son premier virage, infligeant aux Rossoneri la quatrième défaite – seulement – de leur histoire contre un club français en dix-sept affrontements dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Score final : 3-0. La chose est d’autant plus belle, rappelait le speaker du stade, que jamais jusqu’alors Paris n’avait battu l’AC Milan.
Pourtant, reconnaît Luis Enrique, les vingt premières minutes du match n’ont pas été bonnes. Il a fallu patienter avant que Kylian Mbappé tente sa chance depuis l’entrée de la surface et se procure la première occasion de la partie. La tentative fut sans grand danger pour le gardien milanais, Mike Maignan, mais elle a eu le mérite de réveiller les troupes. Servi par un Warren Zaïre-Emery éblouissant, le même Mbappé ouvrait la marque, à la 32e minute.
De l’aveu de l’entraîneur parisien, son groupe n’était plus tout à fait le même au retour des vestiaires. Dès la 48e minute, Ousmane Dembélé trouvait à son tour le chemin des filets d’un tir du gauche à ras de terre. Après recours à l’arbitrage vidéo, le but sera finalement annulé pour une faute de Manuel Ugarte sur Yunus Musah au départ de l’action.
Le Parc des Princes n’aura pas eu longtemps à attendre avant d’exulter à nouveau puisque, quelques minutes plus tard, Randal Kolo Muani profitait d’une frappe de Dembélé, mal repoussée par Mike Maignan, pour doubler la mise (53e). A la 89eminute, sur une passe décisive de Zaïre-Emery, le Sud-Coréen Kang-in Lee viendra enfoncer le clou.
« Une référence en termes d’ambiance »
Luis Enrique en est convaincu : « Le fait de jouer chez nous, à domicile, nous a permis vraiment de monter en régime. » Si ses hommes ont retrouvé le sourire, le Parc des Princes, lui, avait retrouvé sa voix : le virage Auteuil, qui était fermé le samedi précédent pour la réception de Strasbourg en Ligue 1, après une sanction pour des chants homophobes lors du classique du championnat de France contre l’Olympique de Marseille, fin septembre.
Le Monde
