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- Out 5, 2021
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Ligue 1 : Messi conspué mais de retour avec le PSG, qui se rapproche du titre
Deux semaines après son voyage en Arabie saoudite sans l’accord du club, l’Argentin a disputé un match de championnat largement remporté, samedi face à Ajaccio, par les Parisiens (5-0).
Il n’aura pas fallu que le coq chante pour que le Parc des Princes renie Messi. Deux semaines après avoir séché un entraînement au lendemain de la défaite parisienne face à Lorient pour se rendre en Arabie saoudite honorer un lucratif contrat personnel avec l’office du tourisme de ce pays, Lionel Messi a effectué son retour sous les couleurs rouge et bleu. Large vainqueur face à Ajaccio (5-0), samedi 13 mai, le Paris Saint-Germain a fait un grand pas vers un nouveau sacre en Ligue 1, à trois journées du terme de la saison. Dans une rencontre où Kylian Mbappé s’est une nouvelle fois illustré – auteur d’un doublé –, l’attaquant argentin a attiré tous les regards.
D’entrée, Lionel Messi a tiré le Parc des Princes de sa torpeur. Cible des sifflets et d’insultes de nombreux supporteurs – malgré l’absence du Collectif Ultras Paris (CUP), qui a mis un terme à ses activités « jusqu’à nouvel ordre » – dès ses premières prises de balles, le champion du monde argentin a payé son incartade saoudienne. Au premier corner, tiré sous les plus virulents des supporteurs, la « Pulga » a copieusement été conspuée.
A leur manière, les supporteurs parisiens ont entendu l’appel de Christophe Galtier, peu de temps avant le coup d’envoi, à « profiter » de Lionel Messi. « Quand Leo est arrivé dans notre championnat de France la saison dernière, je disais que tout le monde devait en profiter, a fait valoir l’entraîneur parisien au micro de Canal+ Foot. C’est le meilleur joueur de l’histoire du football mondial. Il faut en profiter tant qu’il est avec nous, que les gens apprécient à sa juste valeur son parcours et ce qu’il est capable de faire sur le terrain. »
Tel Moïse avec la Mer rouge, le Messi parisien divise le Parc des Princes. Aux noms d’oiseaux et aux sifflets du virage Auteuil répondent des « Messi, Messi », déferlant en cascades d’autres tribunes. Surtout lorsque, en milieu de seconde période, l’attaquant argentin, bien servi par Kylian Mbappé dans la surface adverse, gratifie le public d’une série de dribbles suivie d’une talonnade – infructueuse – pour retrouver un partenaire. Ainsi va le football en 2023, attelage de guingois où cohabitent ceux qui assurent défendre l’« âme » d’un club et les fans d’un joueur, en semblant parfois évoluer dans des réalités parallèles.
Ajaccio officiellement relégué en Ligue 2
« Ici, la vie n’est pas un long fleuve tranquille mais il n’y a pas d’usure », résumait Christophe Galtier vendredi, au sujet de la saison en montagnes russes du PSG. Sur le pré, ses hommes n’ont guère laissé d’espoir à Ajaccio, confisquant le ballon et enfilant les buts avec régularité. Tour à tour Fabian Ruiz, Achraf Hakimi, Kylian Mbappé (par deux fois) et Marquinhos ont pris à revers la défense corse dans une enceinte désertée par ses ultras.
Si son entraîneur avait vanté, vendredi, l’enthousiasme de Lionel Messi, « très serein, très motivé à jouer, à glaner encore un titre », le « marcheur » Messi ne s’est guère illustré samedi. Dans une rencontre où Paris n’a pas eu à forcer son talent pour dominer les Corses, l’Argentin n’a pas assorti ses excuses – diffusées sur Instagram une semaine plus tôt – d’une performance marquante. C’est assis, alors qu’il était tombé, que Messi a vu la dernière péripétie de la soirée se dérouler ; une échauffourée où un joueur de chaque équipe (Hakimi pour Paris et Mangani côté Ajaccio) a écopé d’un carton rouge.
Réintégré mardi, après une semaine de suspension pour son voyage non autorisé en Arabie saoudite, Lionel Messi a disputé l’intégralité de la rencontre. Il restera à celui dont le départ du club de la capitale au terme de la saison et de son contrat semble inéluctable, à défaut d’être confirmé, une ultime sortie au Parc des Princes, samedi 3 juin, face à Clermont, avant de tirer le rideau. Sans doute en ayant alourdi ses bagages d’un nouveau trophée, mais sans avoir imprimé sa marque à Paris.
Avec six points d’avance sur Lens, à trois journées de la fin, Paris a fait un grand pas, samedi, vers son onzième titre de champion de France – le jour où son pensionnaire du PSG judo, Teddy Riner, s’est offert une onzième couronne mondiale. L’AC Ajaccio, lui, a scellé son sort. Après la victoire, plus tôt dans la journée, de Strasbourg contre Nice (2-0), assurant quasiment les Alsaciens du maintien, la lutte pour éviter la relégation se rapproche de son dénouement. Une semaine après Troyes – le sort d’Angers étant connu depuis fin avril –, les Corses ont mathématiquement été renvoyés en Ligue 2.
Le Monde
Deux semaines après son voyage en Arabie saoudite sans l’accord du club, l’Argentin a disputé un match de championnat largement remporté, samedi face à Ajaccio, par les Parisiens (5-0).
Il n’aura pas fallu que le coq chante pour que le Parc des Princes renie Messi. Deux semaines après avoir séché un entraînement au lendemain de la défaite parisienne face à Lorient pour se rendre en Arabie saoudite honorer un lucratif contrat personnel avec l’office du tourisme de ce pays, Lionel Messi a effectué son retour sous les couleurs rouge et bleu. Large vainqueur face à Ajaccio (5-0), samedi 13 mai, le Paris Saint-Germain a fait un grand pas vers un nouveau sacre en Ligue 1, à trois journées du terme de la saison. Dans une rencontre où Kylian Mbappé s’est une nouvelle fois illustré – auteur d’un doublé –, l’attaquant argentin a attiré tous les regards.
D’entrée, Lionel Messi a tiré le Parc des Princes de sa torpeur. Cible des sifflets et d’insultes de nombreux supporteurs – malgré l’absence du Collectif Ultras Paris (CUP), qui a mis un terme à ses activités « jusqu’à nouvel ordre » – dès ses premières prises de balles, le champion du monde argentin a payé son incartade saoudienne. Au premier corner, tiré sous les plus virulents des supporteurs, la « Pulga » a copieusement été conspuée.
A leur manière, les supporteurs parisiens ont entendu l’appel de Christophe Galtier, peu de temps avant le coup d’envoi, à « profiter » de Lionel Messi. « Quand Leo est arrivé dans notre championnat de France la saison dernière, je disais que tout le monde devait en profiter, a fait valoir l’entraîneur parisien au micro de Canal+ Foot. C’est le meilleur joueur de l’histoire du football mondial. Il faut en profiter tant qu’il est avec nous, que les gens apprécient à sa juste valeur son parcours et ce qu’il est capable de faire sur le terrain. »
Tel Moïse avec la Mer rouge, le Messi parisien divise le Parc des Princes. Aux noms d’oiseaux et aux sifflets du virage Auteuil répondent des « Messi, Messi », déferlant en cascades d’autres tribunes. Surtout lorsque, en milieu de seconde période, l’attaquant argentin, bien servi par Kylian Mbappé dans la surface adverse, gratifie le public d’une série de dribbles suivie d’une talonnade – infructueuse – pour retrouver un partenaire. Ainsi va le football en 2023, attelage de guingois où cohabitent ceux qui assurent défendre l’« âme » d’un club et les fans d’un joueur, en semblant parfois évoluer dans des réalités parallèles.
Ajaccio officiellement relégué en Ligue 2
« Ici, la vie n’est pas un long fleuve tranquille mais il n’y a pas d’usure », résumait Christophe Galtier vendredi, au sujet de la saison en montagnes russes du PSG. Sur le pré, ses hommes n’ont guère laissé d’espoir à Ajaccio, confisquant le ballon et enfilant les buts avec régularité. Tour à tour Fabian Ruiz, Achraf Hakimi, Kylian Mbappé (par deux fois) et Marquinhos ont pris à revers la défense corse dans une enceinte désertée par ses ultras.
Si son entraîneur avait vanté, vendredi, l’enthousiasme de Lionel Messi, « très serein, très motivé à jouer, à glaner encore un titre », le « marcheur » Messi ne s’est guère illustré samedi. Dans une rencontre où Paris n’a pas eu à forcer son talent pour dominer les Corses, l’Argentin n’a pas assorti ses excuses – diffusées sur Instagram une semaine plus tôt – d’une performance marquante. C’est assis, alors qu’il était tombé, que Messi a vu la dernière péripétie de la soirée se dérouler ; une échauffourée où un joueur de chaque équipe (Hakimi pour Paris et Mangani côté Ajaccio) a écopé d’un carton rouge.
Réintégré mardi, après une semaine de suspension pour son voyage non autorisé en Arabie saoudite, Lionel Messi a disputé l’intégralité de la rencontre. Il restera à celui dont le départ du club de la capitale au terme de la saison et de son contrat semble inéluctable, à défaut d’être confirmé, une ultime sortie au Parc des Princes, samedi 3 juin, face à Clermont, avant de tirer le rideau. Sans doute en ayant alourdi ses bagages d’un nouveau trophée, mais sans avoir imprimé sa marque à Paris.
Avec six points d’avance sur Lens, à trois journées de la fin, Paris a fait un grand pas, samedi, vers son onzième titre de champion de France – le jour où son pensionnaire du PSG judo, Teddy Riner, s’est offert une onzième couronne mondiale. L’AC Ajaccio, lui, a scellé son sort. Après la victoire, plus tôt dans la journée, de Strasbourg contre Nice (2-0), assurant quasiment les Alsaciens du maintien, la lutte pour éviter la relégation se rapproche de son dénouement. Une semaine après Troyes – le sort d’Angers étant connu depuis fin avril –, les Corses ont mathématiquement été renvoyés en Ligue 2.
Le Monde
