Portal Chamar Táxi

Notícias Ligue 1 : en infériorité numérique, Monaco résiste et ramène le nul de Marseille

Roter.Teufel

Sub-Administrador
Team GForum
Entrou
Out 5, 2021
Mensagens
59,101
Gostos Recebidos
1,711
Ligue 1 : en infériorité numérique, Monaco résiste et ramène le nul de Marseille

0ad0437_5466494-01-06.jpg


Réduits à dix après dix minutes de jeu, puis à neuf en fin de rencontre, les Monégasques ont ramené un point valeureux à l’issue d’un match où ils ont mené deux fois au score.

Vitinha en aura probablement quelques cauchemars. L’attaquant portugais de l’Olympique de Marseille va ressasser longtemps cette énorme occasion manquée à la dernière minute du match face à Monaco, samedi 27 janvier, pour le compte de la 19e journée de Ligue 1. Seul à deux mètres du but vide, le numéro 9 marseillais a mal repris un centre venu de la droite, permettant au gardien monégasque, Philipp Köhn, de revenir capter le ballon devant sa ligne et de préserver le match nul (2-2).

« L’occasion ratée par Vitinha à la dernière minute, ça fait partie du foot. On ne peut rien dire, c’est comme quand on rate un penalty, ça arrive », a expliqué l’entraîneur marseillais, Gennaro Gattuso, en tentant de protéger son attaquant portugais.

Ce raté et la litanie de maladresses qui ont accompagné sa prestation de la soirée ne vont pourtant pas arranger la cote de popularité de Vitinha dans les travées du Stade Vélodrome qui a vu l’OM concéder un troisième nul d’affilée en championnat.

Marqué par le déploiement de banderoles frondeuses contre le propriétaire et la direction, l’avant-match a montré que le public marseillais n’avait pas encore lâché son équipe. Mais la partie s’est finie sous les sifflets et l’équilibre reste précaire pour Gennaro Gattuso et ses troupes.

Malgré treize absents, une équipe de bric et de broc et un banc qui crie misère − la faute aux blessures et aux départs de joueurs à la CAN −, Marseille avait pourtant de quoi arracher la décision, dans une rencontre jouée très largement en supériorité numérique.

Jonathan Clauss sort blessé

Après l’ouverture du score rapide de Monaco, sur un mouvement Golovine-Ben Yedder limpide (1-0, 7e), le Vélodrome a poussé les siens, et vu le Monégasque Guillermo Maripan se faire exclure dès la 11e minute par un carton rouge sévère.

Sans être époustouflant, l’OM a ensuite été dangereux et en a été récompensé par l’égalisation signée Aubameyang, initialement signalé hors jeu après une reprise un peu manquée de Vitinha − déjà − et un bon débordement de Luis Henrique (1-1, 38e).

Juste avant, la blessure de Jonathan Clauss était venue rappeler que Marseille est vraiment noir en ce moment, et juste après, le deuxième but monégasque a confirmé que les Marseillais savaient aussi se mettre tout seuls dans la difficulté. Alors que le temps additionnel de la première période s’étirait tranquillement, Aubameyang a joué une action offensive avec désinvolture, offrant un contre à Monaco, mené à bien par le duo Ben Yedder-Maghnes Akliouche, avec la complicité de Leonardo Balerdi, perdu dans l’espace, et du gardien Pau Lopez, passif (2-1, 45+3).

Mais le défenseur argentin s’est bien rattrapé avec une belle frappe sèche à ras de terre, qui a rapidement ramené Marseille à hauteur après la pause (2-2, 50e).
Soulagement et frustration pour Monaco

Ensuite, Marseille a poussé, gâchant quelques bonnes cartouches, à cause du manque de spontanéité de Joaquin Correa ou de la terrible maladresse du pauvre Vitinha (69e et surtout la fameuse 94e minute) dont le nom a été scandé par… les supporters monégasques.

« Avant le match, tout le monde était sûr qu’on allait perdre. Mais on a fait ce qu’on devait. Bien sûr, on a été avantagés par le fait de jouer à onze contre dix, on a aussi raté des choses. Mais j’ai vu une équipe en vie, qui pouvait gagner. Je ne peux rien leur reprocher », a estimé Gennaro Gattuso, adepte de la méthode Coué.

L’ASM, qui n’est pas non plus particulièrement fringant ces derniers temps, a défendu et tenté de piquer en contre, même après un second carton rouge, celui de Denis Zakaria exclu à la 87e minute. Finalement, ce résultat nul sonne comme un soulagement pour Monaco après une semaine très agitée en Principauté, marquée par l’annonce par le propriétaire russe, Dmitry Rybolovlev, d’une possible vente et le décès à 74 ans d’une figure du club, Jean Petit.

« On méritait bien sûr ce match nul », a jugé l’entraîneur monégasque Adi Hütter. « Tout le monde a vu qu’on était meilleurs au début. On méritait l’ouverture du score. Après le rouge, on est restés agressifs, avec un pressing haut. On a aussi mérité le deuxième but. A 2-2, on a encore eu une grande occasion. Avec certaines décisions, c’était dur de gagner ici ce soir », a-t-il par ailleurs estimé, frustré, en faisant allusion aux cartons rouges distribués à son équipe.

Nice conforte sa deuxième place

De son côté, déjà éliminé en Coupe de France par Rennes, Marseille, sixième à 5 points de Monaco quatrième, reste toujours distancé dans la course à la Ligue des champions alors que Nice a conforté sa deuxième place, derrière le leader parisien, en battant Metz (1-0) dans l’après-midi.

Dans le style minimaliste qui fait son succès cette saison, le Gym s’est contenté d’un petit but sur un penalty très litigieux transformé par Evann Guessand. De quoi rendre la situation périlleuse pour les Messins (15e), qui ont subi leur sixième revers consécutif en L1. Les Niçois comptent désormais cinq points de retard sur le PSG, qui reçoit Brest, surprenant troisième, dimanche au Parc des Princes.

Le Monde
 
Topo