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L’Euro 2028 de football aura lieu au Royaume-Uni et en Irlande, celui de 2032 en Italie et en Turquie
L’UEFA a annoncé, mardi, les pays hôtes des éditions 2028 et 2032 du championnat d’Europe des nations de football. En 2024, la compétition se tiendra en Allemagne.
Deux compétitions et quatre pays désignés. La fédération européenne de football, l’UEFA, a annoncé, mardi, l’attribution de l’Euro 2028 au Royaume-Uni et à l’Irlande et l’édition de 2032 à l’Italie et à la Turquie. Ces annonces étaient attendues puisque chaque candidature était seule en lice.
Les deux attelages, officialisés lors d’une brève cérémonie, à Nyon (Suisse), par le Slovène Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, succéderont à l’Allemagne, hôte de l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet), et confirment la tendance aux organisations conjointes de grandes compétitions sportives, seul moyen pour nombre de pays de les accueillir.
De Wembley, à Londres, au City Stadium de Manchester en passant par St James Park, à Newcastle, Hampden Park, à Glasgow, la Dublin Arena, le National Stadium de Cardiff ou le Casement Park de Belfast, les dix stades de 2028 sont connus et pour beaucoup déjà mythiques, pour le football comme pour le rugby ou les sports gaéliques.
Les contours de l’organisation de 2032 demeurent plus mystérieux, Italie et Turquie ayant longtemps fait campagne séparément avant d’unir leurs forces, à la fin de juillet, sans dévoiler leurs futures villes hôtes, alors que près de 1 400 kilomètres à vol d’oiseau séparent leurs deux capitales.
La Turquie, candidate malheureuse depuis 2008
« Le cœur du football battra en Turquie en 2032 ! », s’est réjoui, mardi, Osman Askin Bak, le ministre des sports turc, après l’annonce de l’instance européenne. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), ce dernier a ajouté : « Nous sommes heureux d’accueillir #EURO2032 avec l’Italie, un pays ami. »
La Turquie, candidate malheureuse à chaque édition depuis 2008, avait jeté l’éponge pour l’organisation de l’Euro 2028 en misant tout sur un ticket commun avec l’Italie en 2032. Avant de lui préférer l’Allemagne pour l’Euro 2024, l’UEFA avait notamment déploré « l’absence d’un plan d’action dans le domaine des droits de l’homme » en Turquie. Ce critère n’apparaissait plus dans la procédure d’attribution pour 2032, alors que des dizaines de milliers d’opposants au régime du président turc, Recep Tayyip Erdogan, demeurent emprisonnés.
Si la Coupe du monde de football va doubler de taille à partir de 2026, avec 48 équipes en lice, le championnat d’Europe conserve depuis 2016 une phase finale regroupant 24 sélections, soit 51 rencontres à organiser, contre 104 pour le prochain Mondial, en 2026, organisé conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les cinq fédérations des îles britanniques (Angleterre, Ecosse, pays de Galles, Irlande du Nord et République d’Irlande) s’étaient concentrées, à partir de 2022, sur leur candidature pour l’Euro 2028, après avoir initialement brigué le Mondial 2030, confié la semaine dernière au trio Maroc-Portugal-Espagne, avec par ailleurs trois matchs organisés en Amérique du Sud (Uruguay, Argentine et Paraguay).
Avant que la Fédération internationale (FIFA) n’ose ce premier tournoi sur trois continents, l’UEFA avait été pionnière des organisations conjointes en attribuant l’Euro 2000 à la Belgique et aux Pays-Bas, l’Euro 2008 à l’Autriche et la Suisse, l’édition 2012 à la Pologne et l’Ukraine et celle de 2020 (qui s’est finalement tenue en 2021, en raison de la pandémie de Covid-19), destinée à célébrer les 60 ans de l’épreuve, à onze villes hôtes à travers l’Europe.
Le Monde
L’UEFA a annoncé, mardi, les pays hôtes des éditions 2028 et 2032 du championnat d’Europe des nations de football. En 2024, la compétition se tiendra en Allemagne.
Deux compétitions et quatre pays désignés. La fédération européenne de football, l’UEFA, a annoncé, mardi, l’attribution de l’Euro 2028 au Royaume-Uni et à l’Irlande et l’édition de 2032 à l’Italie et à la Turquie. Ces annonces étaient attendues puisque chaque candidature était seule en lice.
Les deux attelages, officialisés lors d’une brève cérémonie, à Nyon (Suisse), par le Slovène Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, succéderont à l’Allemagne, hôte de l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet), et confirment la tendance aux organisations conjointes de grandes compétitions sportives, seul moyen pour nombre de pays de les accueillir.
De Wembley, à Londres, au City Stadium de Manchester en passant par St James Park, à Newcastle, Hampden Park, à Glasgow, la Dublin Arena, le National Stadium de Cardiff ou le Casement Park de Belfast, les dix stades de 2028 sont connus et pour beaucoup déjà mythiques, pour le football comme pour le rugby ou les sports gaéliques.
Les contours de l’organisation de 2032 demeurent plus mystérieux, Italie et Turquie ayant longtemps fait campagne séparément avant d’unir leurs forces, à la fin de juillet, sans dévoiler leurs futures villes hôtes, alors que près de 1 400 kilomètres à vol d’oiseau séparent leurs deux capitales.
La Turquie, candidate malheureuse depuis 2008
« Le cœur du football battra en Turquie en 2032 ! », s’est réjoui, mardi, Osman Askin Bak, le ministre des sports turc, après l’annonce de l’instance européenne. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), ce dernier a ajouté : « Nous sommes heureux d’accueillir #EURO2032 avec l’Italie, un pays ami. »
La Turquie, candidate malheureuse à chaque édition depuis 2008, avait jeté l’éponge pour l’organisation de l’Euro 2028 en misant tout sur un ticket commun avec l’Italie en 2032. Avant de lui préférer l’Allemagne pour l’Euro 2024, l’UEFA avait notamment déploré « l’absence d’un plan d’action dans le domaine des droits de l’homme » en Turquie. Ce critère n’apparaissait plus dans la procédure d’attribution pour 2032, alors que des dizaines de milliers d’opposants au régime du président turc, Recep Tayyip Erdogan, demeurent emprisonnés.
Si la Coupe du monde de football va doubler de taille à partir de 2026, avec 48 équipes en lice, le championnat d’Europe conserve depuis 2016 une phase finale regroupant 24 sélections, soit 51 rencontres à organiser, contre 104 pour le prochain Mondial, en 2026, organisé conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les cinq fédérations des îles britanniques (Angleterre, Ecosse, pays de Galles, Irlande du Nord et République d’Irlande) s’étaient concentrées, à partir de 2022, sur leur candidature pour l’Euro 2028, après avoir initialement brigué le Mondial 2030, confié la semaine dernière au trio Maroc-Portugal-Espagne, avec par ailleurs trois matchs organisés en Amérique du Sud (Uruguay, Argentine et Paraguay).
Avant que la Fédération internationale (FIFA) n’ose ce premier tournoi sur trois continents, l’UEFA avait été pionnière des organisations conjointes en attribuant l’Euro 2000 à la Belgique et aux Pays-Bas, l’Euro 2008 à l’Autriche et la Suisse, l’édition 2012 à la Pologne et l’Ukraine et celle de 2020 (qui s’est finalement tenue en 2021, en raison de la pandémie de Covid-19), destinée à célébrer les 60 ans de l’épreuve, à onze villes hôtes à travers l’Europe.
Le Monde