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A Lyon, la jeunesse « antifa » s’organise contre l’extrême droite

Roter.Teufel

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A Lyon, la jeunesse « antifa » s’organise contre l’extrême droite

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Une manifestation a rassemblé 2 000 personnes, samedi 23 octobre, réunissant syndicats historiques et partis de gauche mais aussi des mouvements plus jeunes et déterminés.


Depuis trois ans, une frange de la jeunesse lyonnaise s’empare de la lutte contre l’extrême droite avec de plus en plus de vigueur, indépendamment des associations et des formations politiques classiques, et parfois par la violence. La tendance s’observait notamment dans les manifestations depuis le soulèvement des « gilets jaunes ». Ce rejet de l’extrême droite par une partie de la jeune génération a tourné à la tentative de démonstration de force, samedi 23 octobre, dans le cortège qui a réuni plus de 2 000 personnes à Lyon.

Pour ce rassemblement unique en France, qui vise à dénoncer la recrudescence décomplexée de l’extrême droite, les drapeaux des historiques syndicats et partis de gauche, de la CGT à la FSU, du Parti communiste français à Europe Ecologie-Les Verts, flottent dans le défilé. Mais leurs maigres troupes semblent débordées par les manifestants jeunes et déterminés, filant de la place Bellecour à la place des Terreaux. Ultragauche, « antifa », féministe… le mouvement se décline en plusieurs facettes. « Avec Zemmour, on sent que l’extrême droite est en roue libre. La jeunesse réagit, c’est une bonne nouvelle ! », se félicite Jérôme Faÿnel, 57 ans, militant historique de la cause palestienne, anonyme dans la foule survoltée. « Je suis fière de vous, continuez le combat ! », lance Valérie Montanier, 50 ans, en s’emparant d’un porte-voix. Pour la sympathisante de gauche, « les partis politiques de gauche ne s’emparent pas du sujet de l’extrême droite. La jeunesse se mobilise, c’est émouvant. »

En tête, la Jeune Garde (JG) brandit son étendard géant, figurant un Guignol au rictus carnassier, peint en rouge, avec trois flèches en forme d’éclair, en référence aux symboles des groupes antifascistes des années 1930. Plus de 300 jeunes gens, âgés d’une vingtaine d’années en moyenne, frappent des mains et lèvent les bras à chaque slogan italien : « Siamo tutti antifascisti » (« Nous sommes tous antifascites »). Organisée et disciplinée, la JG a été créée en 2018, en réplique aux coups d’éclat du Bastion social, groupe identitaire dissous en 2019 par le ministère de l’intérieur, mais dont les membres occupent encore des locaux dans le quartier du Vieux-Lyon, au pied de la colline de Fourvière. « Même dissous, les groupuscules d’extrême droite reviennent sous d’autres noms. Ils sont de plus en plus violents. Les discours de Zemmour et des autres les encouragent. Nous ne voulons pas laisser la rue à ces gens-là », déclare Raphaël Arnault, porte-parole de la JG, revendiquant « le renouveau de la lutte antifasciste ».

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