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Youcef Atal, joueur de l’OGC Nice, visé par une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme »
Le défenseur est soupçonné d’avoir relayé sur les réseaux sociaux une vidéo d’un prédicateur tenant des propos controversés liés au conflit entre Israël et le Hamas.
Le procureur de Nice a annoncé, lundi 16 octobre, l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme » contre Youcef Atal, le joueur du club de football de l’OGC Nice. Ce dernier est soupçonné d’avoir relayé des propos controversés liés au conflit entre Israël et le mouvement palestinien du Hamas.
Depuis samedi, les réactions se sont multipliées pour dénoncer la publication d’une vidéo d’un prédicateur tenant un discours antisémite et appelant à la violence, sur le compte Instagram de l’international algérien. Cette publication a depuis été effacée par le défenseur, qui a présenté ses excuses. L’Agence France-Presse n’a pas été en mesure de vérifier son contenu de manière indépendante.
Dans son court communiqué, le parquet de Nice a précisé avoir été saisi par le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, et le maire de la ville, Christian Estrosi (Horizons), « de faits susceptibles d’être imputés [à M. Atal] avec la diffusion la semaine dernière de messages sur les réseaux sociaux ». L’enquête, ouverte aussi pour « provocation à la haine ou à la violence à raison d’une religion déterminée », a été confiée à la police judiciaire de Nice.
« Je condamne fermement toutes formes de violence »
Pendant le week-end, le conseil de l’éthique de la Fédération française de football (FFF) avait été saisi et le Conseil représentatif des institutions juives de France avait évoqué une plainte si la teneur des propos dénoncés était confirmée par « une traduction assermentée ».
Le président de la FFF, Philippe Diallo, avait dénoncé, dimanche, « les appels à la violence relayés » par le joueur de 27 ans : « Ils sont contraires à l’éthique de notre sport et aux valeurs que le football défend sans relâche. »
« J’ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n’était pas mon intention et je m’en excuse », a réagi Youcef Atal, sur Instagram le même jour. « Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté : je condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine », a-t-il assuré, sans expliquer pourquoi il avait partagé ladite vidéo.
Des excuses qui n’ont pas atténué les critiques. Le sénateur Les Républicains Stéphane Le Rudulier a appelé l’OGC Nice à exclure le joueur et a demandé à la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, « des sanctions exemplaires et historiques ».
Le Monde
Le défenseur est soupçonné d’avoir relayé sur les réseaux sociaux une vidéo d’un prédicateur tenant des propos controversés liés au conflit entre Israël et le Hamas.
Le procureur de Nice a annoncé, lundi 16 octobre, l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme » contre Youcef Atal, le joueur du club de football de l’OGC Nice. Ce dernier est soupçonné d’avoir relayé des propos controversés liés au conflit entre Israël et le mouvement palestinien du Hamas.
Depuis samedi, les réactions se sont multipliées pour dénoncer la publication d’une vidéo d’un prédicateur tenant un discours antisémite et appelant à la violence, sur le compte Instagram de l’international algérien. Cette publication a depuis été effacée par le défenseur, qui a présenté ses excuses. L’Agence France-Presse n’a pas été en mesure de vérifier son contenu de manière indépendante.
Dans son court communiqué, le parquet de Nice a précisé avoir été saisi par le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, et le maire de la ville, Christian Estrosi (Horizons), « de faits susceptibles d’être imputés [à M. Atal] avec la diffusion la semaine dernière de messages sur les réseaux sociaux ». L’enquête, ouverte aussi pour « provocation à la haine ou à la violence à raison d’une religion déterminée », a été confiée à la police judiciaire de Nice.
« Je condamne fermement toutes formes de violence »
Pendant le week-end, le conseil de l’éthique de la Fédération française de football (FFF) avait été saisi et le Conseil représentatif des institutions juives de France avait évoqué une plainte si la teneur des propos dénoncés était confirmée par « une traduction assermentée ».
Le président de la FFF, Philippe Diallo, avait dénoncé, dimanche, « les appels à la violence relayés » par le joueur de 27 ans : « Ils sont contraires à l’éthique de notre sport et aux valeurs que le football défend sans relâche. »
« J’ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n’était pas mon intention et je m’en excuse », a réagi Youcef Atal, sur Instagram le même jour. « Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté : je condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine », a-t-il assuré, sans expliquer pourquoi il avait partagé ladite vidéo.
Des excuses qui n’ont pas atténué les critiques. Le sénateur Les Républicains Stéphane Le Rudulier a appelé l’OGC Nice à exclure le joueur et a demandé à la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, « des sanctions exemplaires et historiques ».
Le Monde