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Portal Chamar Táxi

Une campagne présidentielle sous l’influence du Covid-19

Roter.Teufel

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Out 5, 2021
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Une campagne présidentielle sous l’influence du Covid-19

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A trois mois du premier tour de l’élection, la pandémie n’en finit plus de s’inviter dans le débat. Emmanuel Macron prépare sa candidature tout en gérant la crise tandis que les oppositions composent tant bien que mal avec ce passage obligé.

Une flambée épidémique, une formule choc volontaire d’Emmanuel Macron et voilà le Covid-19 devenu central dans la campagne présidentielle. Depuis le début de l’année, le virus dicte l’agenda et devient la variable autour de laquelle s’ordonne l’offre politique. Le sujet est présent partout. A l’Assemblée nationale, dans les états-majors, dans la rue aussi.

Samedi 8 janvier, ils étaient plus de 100 000 manifestants à défiler contre le projet de passe vaccinal. Une jauge nettement en hausse après les propos du chef de l’Etat assumant d’« emmerder » les non-vaccinés. Et le virus s’invite dans les couloirs des partis. Partout, des messages d’excuses tombent sur les portables. « Bonsoir à tous, Je viens d’être testé positif au Covid-19 »… Cas contacts ou testés positifs, les équipes politiques sont aux prises avec Omicron.

Un ordre des choses lié à la puissante vague provoquée par le variant du SARS-CoV-2. L’aboutissement, aussi, du clivage autour du passe vaccinal installé par le « président candidat ». Si elles veulent exister, les oppositions n’ont d’autre choix que d’investir le terrain sanitaire, avec plus ou moins de clarté. Et de mettre en pratique les principes sanitaires énoncés dans leurs discours.

Depuis plusieurs mois en effet, les macronistes ont compris tout le profit qu’ils pouvaient tirer de la crise sanitaire pour réduire au silence les oppositions. A les entendre, toute critique de la gestion de la crise serait annihilée, au motif que « personne ne ferait mieux » qu’Emmanuel Macron. Alors même que la pandémie était un boulet pour l’exécutif lors de la première vague, début 2020, le gouvernement y voit désormais un atout. « Aucun responsable de l’opposition n’a réussi à installer l’idée qu’il aurait pu représenter une alternative crédible sur la gestion de la crise », résume le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

La semaine dernière, M. Macron a décidé de se poser officiellement en chef de file des pro-vaccins. Une stratégie destinée à laisser à l’extrême droite et à Jean-Luc Mélenchon la défense des vaccinosceptiques. Une façon aussi de souligner les incohérences du parti Les Républicains (LR). A l’Assemblée nationale, le texte visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal a scindé les députés LR en trois blocs, a divisé aussi les socialistes, partisans de la vaccination obligatoire. Au Sénat, la scène pourrait se répéter.

« Un vaccin n’est pas un parti pris politique »

A gauche comme à droite, chacun réfute l’idée qu’Emmanuel Macron serait le seul représentant de l’électorat vacciné. Sauf qu’il est le seul à pouvoir faire campagne sur la gestion de la crise. « Un vaccin n’est pas un parti pris politique, qui se vaccine ne devient pas macroniste », s’exclamait le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, mercredi, sans se départir d’un discours d’empathie vis-à-vis des vaccinosceptiques. « Faire de la vaccination un référendum pour ou contre Macron, c’est une faute politique », tranchait pour sa part le candidat écologiste, Yannick Jadot, tandis que Christiane Taubira dénonçait « le choix du mépris, le choix de la fracture permanente du pays ».

Le Monde
 
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