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Tournoi des six nations féminin : l’Angleterre domine la France et réalise le grand chelem

Roter.Teufel

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Tournoi des six nations féminin : l’Angleterre domine la France et réalise le grand chelem

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A Twickenham, devant plus de 58 000 spectateurs, les Red Roses ont disposé des Françaises, samedi, dans la « finale » du Tournoi des six nations (38-33). Elles font du même coup le grand chelem pour la cinquième année consécutive.

Les « crunchs » se suivent et se ressemblent pour l’équipe de France féminine de rugby. Pour la douzième fois de suite, les Françaises ont été battues par l’équipe d’Angleterre, samedi 29 avril, au stade de Twickenham. Et alors qu’elles avaient bien résisté tout au long de leur dernier affrontement, en phases de groupes de la Coupe du monde 2022 (perdu 13 à 7), les Bleues ont cette fois été longtemps loin du compte, avant de recoller au score en deuxième mi-temps, s’inclinant finalement 38 à 33. Ce succès permet aux Red Roses de faire le grand chelem, une habitude pour elles depuis 2018.
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Venues à Londres après quatre succès en autant de rencontres dans la compétition, les joueuses du duo Gaëlle Mignot-David Ortiz pouvaient pourtant, elles aussi, rêver d’un Tournoi immaculé. D’autant qu’après une première victoire compliquée en Italie (22-12), les Françaises avaient haussé le ton semaine après semaine, jusqu’à leur succès maîtrisé face aux Galloises (39-14), fin avril. « Moi, je n’ai pas de passé avec les Anglaises, donc j’y vais pour profiter de ce moment surtout », soulignait ainsi l’ailière Mélissande Llorens (20 ans, 9 sélections), symbole d’un XV de France rajeuni et sans complexe.

Un état d’esprit que les Bleues ont conservé dès l’entame de match samedi. Bien aidé par des Anglaises coupables d’imprécisions inhabituelles – et probablement crispées par un stade de Twickenham comptant 58 498 supporters, un record pour un match féminin de rugby –, le XV de France a passé les quinze premières minutes dans le camp adverse à enchaîner les passes et les temps de jeu près de la ligne d’en-but.

Problème : les coéquipières d’Audrey Forlani ne parvenaient pas à marquer, et allaient payer au prix fort leur manque d’efficacité. Car face à elles, la machine anglaise s’est finalement mise en route pour éparpiller la défense française dans le premier acte. Abby Dow (17e), la capitaine Marlie Packer (25e) et Alex Matthews (32e) se sont d’abord chargées de faire un premier écart au score, en puissance et en vitesse.

Clap de fin frustrant pour Jessy Trémoulière

Par un essai de pénalité (32e) et une nouvelle réalisation de Zoe Aldcroft (40e), les Anglaises s’envolaient même au score juste avant la mi-temps (33-0), sous le regard impuissant de Jessy Trémoulière. Sanctionnée d’un carton jaune (32e) pour un en-avant volontaire, la meilleure joueuse du monde 2018 a assisté à l’accélération des Red Roses depuis le banc, et met un terme à sa carrière internationale, à 30 ans, sur une défaite frustrante et sans parvenir à ajouter un troisième Tournoi des six nations à son palmarès.

L’ouvreuse avait pourtant prévenu en conférence de presse dans la semaine. « Ça va se jouer sur des petits détails, une percée, prendre des points quand on sera chez elles… » Malheureusement pour elles, les Bleues ont attendu la 49e minute pour trouver enfin la faille dans la défense anglaise par Emilie Boulard. Et malgré quatre nouveaux essais de Gabrielle Vernier (56e), Charlotte Escudero (66e), Emeline Gros (76e) et Cyrielle Banet (80e), le retard pris était trop important pour que la folle remontée des Bleues se transforme en retournement de situation.

« On est frustrées sur la première mi-temps, et on avait vraiment envie de montrer notre vrai visage sur la seconde, a déclaré la capitaine des Bleues, Audrey Forlani, au micro de France 2, à la fin de la rencontre. C’est vraiment l’état d’esprit que l’on veut retenir. On fait un beau tournoi, et nous sommes passées à une mi-temps d’une belle victoire [les Françaises finissent finalement deuxièmes]. Maintenant, on va continuer à travailler. »

Les tricolores ont maintenant deux ans pour continuer à se préparer avant la prochaine Coupe du monde, en 2025, sur le sol anglais. En novembre, en Nouvelle-Zélande, les Françaises s’étaient parées de bronze pendant que les Anglaises étaient battues par les locales en finale.

Le Monde
 
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