Roter.Teufel
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SNCF : l’appel à la grève sur le TGV Sud-Est ce week-end levé, mais le trafic restera perturbé vendredi
Les syndicats ont conjointement retiré leurs préavis après de nouvelles négociations avec la direction du groupe concernant les conditions de travail et les rémunérations.
Ouf de soulagement pour de nombreux voyageurs ayant des billets de train pour ce premier week-end des vacances de fin d’année. Les syndicats CGT-Cheminots et SUD-Rail ont levé jeudi 16 décembre leur appel à la grève, prévue à partir de vendredi sur la ligne du TGV Sud-Est. « On sort en commun avec la CGT », a déclaré Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. « La CGT-Cheminots lève ses préavis », a confirmé son porte-parole, Cédric Robert. Ils avaient appelé à la grève sur l’axe TGV Sud-Est pour obtenir des améliorations des rémunérations et des conditions de travail.
Le trafic sera toutefois « très perturbé » vendredi sur la ligne TGV Sud-Est, avec un train sur deux, malgré la levée de la grève. Ces appels ont été levés « trop tardivement sur le plan opérationnel pour assurer une remontée » du nombre de TGV en circulation, a expliqué la direction. Le trafic des autres TGV, « Nord, Est et Atlantique » sera normal « durant tout le week-end », de vendredi à dimanche, a précisé le groupe ferroviaire.
Primes de 600 euros pour les conducteurs
La direction de la société SNCF Voyageurs, de son côté, « prend note avec satisfaction de l’annonce par la CGT et SUD-Rail de leur décision (…), après la même annonce par l’UNSA », a-t-elle déclaré. « Les organisations syndicales ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l’axe TGV Sud-Est mardi soir », soit des primes de 600 euros pour les conducteurs et de 300 euros pour les contrôleurs.
Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots et SUD-Rail expliquent avoir « mené des discussions au niveau local qui permettent la victoire sur une partie des revendications et d’acter la suspension du préavis de grève ». Les deux syndicats « dénoncent la méthode déployée par la direction, qui préfère négocier par médias interposés plutôt que d’organiser une véritable négociation avec l’ensemble des acteurs autour de la table ».
Le Monde
Les syndicats ont conjointement retiré leurs préavis après de nouvelles négociations avec la direction du groupe concernant les conditions de travail et les rémunérations.
Ouf de soulagement pour de nombreux voyageurs ayant des billets de train pour ce premier week-end des vacances de fin d’année. Les syndicats CGT-Cheminots et SUD-Rail ont levé jeudi 16 décembre leur appel à la grève, prévue à partir de vendredi sur la ligne du TGV Sud-Est. « On sort en commun avec la CGT », a déclaré Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. « La CGT-Cheminots lève ses préavis », a confirmé son porte-parole, Cédric Robert. Ils avaient appelé à la grève sur l’axe TGV Sud-Est pour obtenir des améliorations des rémunérations et des conditions de travail.
Le trafic sera toutefois « très perturbé » vendredi sur la ligne TGV Sud-Est, avec un train sur deux, malgré la levée de la grève. Ces appels ont été levés « trop tardivement sur le plan opérationnel pour assurer une remontée » du nombre de TGV en circulation, a expliqué la direction. Le trafic des autres TGV, « Nord, Est et Atlantique » sera normal « durant tout le week-end », de vendredi à dimanche, a précisé le groupe ferroviaire.
Primes de 600 euros pour les conducteurs
La direction de la société SNCF Voyageurs, de son côté, « prend note avec satisfaction de l’annonce par la CGT et SUD-Rail de leur décision (…), après la même annonce par l’UNSA », a-t-elle déclaré. « Les organisations syndicales ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l’axe TGV Sud-Est mardi soir », soit des primes de 600 euros pour les conducteurs et de 300 euros pour les contrôleurs.
Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots et SUD-Rail expliquent avoir « mené des discussions au niveau local qui permettent la victoire sur une partie des revendications et d’acter la suspension du préavis de grève ». Les deux syndicats « dénoncent la méthode déployée par la direction, qui préfère négocier par médias interposés plutôt que d’organiser une véritable négociation avec l’ensemble des acteurs autour de la table ».
Le Monde