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Roland-Garros 2023 : Novak Djokovic, « trésor national » de la Serbie
Dans un pays où les sports collectifs sont traditionnellement rois, les exploits individuels du joueur en ont fait l’athlète serbe le plus populaire de tous les temps. A Belgrade, où il a grandi, le futur champion impressionnait déjà par sa maturité, convaincu, malgré les obstacles, qu’il deviendrait numéro 1 mondial.
Aux yeux de son oncle Goran, la popularité de Novak Djokovic ne souffre aucun débat. « Il est, disons, un trésor national, il appartient à la Serbie et au monde », pose-t-il très sérieusement dans son bureau spacieux avec vue au loin sur Stari Grad, la « vieille ville » de Belgrade. L’affable quinquagénaire aux cheveux poivre et sel a sa petite explication pour éclairer la réussite de son illustre neveu sur un court de tennis. Le secret du formidable coup d’œil et des qualités de défenseur de Novak ? A l’en croire, la réponse est à chercher du côté de Kopaonik, une station de ski perchée à 1 700 mètres dans les montagnes du sud de la Serbie, où le futur champion a passé une partie de son enfance et a frappé ses premiers coups de raquette.
« Le court était collé à la forêt, sans profondeur, Novak n’avait d’autre choix que de retourner le plus vite possible la balle, qui fuse plus vite avec l’altitude. Et s’il glisse aussi bien sur le terrain, même sur dur, c’est parce qu’il sait skier à la perfection », avance cet ancien skieur professionnel, qui occupe le poste de vice-président de la Fédération de tennis serbe, modeste au regard de sa riche homologue française, avec 156 clubs et 2 500 pratiquants (contre 7 500 et 1 million de licenciés pour la FFT).
Le Monde
Dans un pays où les sports collectifs sont traditionnellement rois, les exploits individuels du joueur en ont fait l’athlète serbe le plus populaire de tous les temps. A Belgrade, où il a grandi, le futur champion impressionnait déjà par sa maturité, convaincu, malgré les obstacles, qu’il deviendrait numéro 1 mondial.
Aux yeux de son oncle Goran, la popularité de Novak Djokovic ne souffre aucun débat. « Il est, disons, un trésor national, il appartient à la Serbie et au monde », pose-t-il très sérieusement dans son bureau spacieux avec vue au loin sur Stari Grad, la « vieille ville » de Belgrade. L’affable quinquagénaire aux cheveux poivre et sel a sa petite explication pour éclairer la réussite de son illustre neveu sur un court de tennis. Le secret du formidable coup d’œil et des qualités de défenseur de Novak ? A l’en croire, la réponse est à chercher du côté de Kopaonik, une station de ski perchée à 1 700 mètres dans les montagnes du sud de la Serbie, où le futur champion a passé une partie de son enfance et a frappé ses premiers coups de raquette.
« Le court était collé à la forêt, sans profondeur, Novak n’avait d’autre choix que de retourner le plus vite possible la balle, qui fuse plus vite avec l’altitude. Et s’il glisse aussi bien sur le terrain, même sur dur, c’est parce qu’il sait skier à la perfection », avance cet ancien skieur professionnel, qui occupe le poste de vice-président de la Fédération de tennis serbe, modeste au regard de sa riche homologue française, avec 156 clubs et 2 500 pratiquants (contre 7 500 et 1 million de licenciés pour la FFT).
Le Monde
