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Parcoursup, sujet clivant de la campagne présidentielle

Roter.Teufel

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Parcoursup, sujet clivant de la campagne présidentielle

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Alors que commencent les inscriptions, jeudi 20 janvier, sur la plate-forme d’affectation dans l’enseignement supérieur, tour d’horizon des positions des candidats sur ce dispositif qui génère beaucoup d’angoisse chez les lycéens.


Les regards se braquent sur Parcoursup, à l’heure où s’ouvre, jeudi 20 janvier, la phase d’inscription des lycéens qui, ensuite, formuleront leurs choix de filières dans l’enseignement supérieur. Parmi les candidats à l’élection présidentielle d’avril 2022, certains voient dans cette plate-forme créée au début du quinquennat soit un total repoussoir, soit un bon outil, encore perfectible.

Dans son discours aux présidents d’université, lors du congrès de France Universités, le 13 janvier, le probable candidat à sa propre succession Emmanuel Macron a salué en Parcoursup une « formidable réussite », tout en concédant la persistance d’une marge d’amélioration. Le sujet de l’orientation postbac n’est « pas complètement traité » et nécessite « un travail de clarification, d’orientation de terrain, de simplification ». « On laisse parfois des familles bien démunies quand il s’agit d’entrer [les choix de filières] dans l’application », a-t-il souligné, déplorant des lacunes quant au « lien entre le lycée et l’université ».
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La candidate du parti Les Républicains (LR), Valérie Pécresse, souligne aussi des failles, « sans pour autant remettre en cause l’existence de la plate-forme, qui est un outil », explique son conseiller, Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques. « Il faut penser la bonne articulation lycée-licence pour donner tout leur sens aux enseignements de spécialité choisis par les lycéens, poursuit-il. Les enseignants doivent conseiller les élèves afin qu’ils ne se dirigent pas vers un appariement de spécialités qui les mettrait en difficulté pour intégrer une formation de l’enseignement supérieur. »

Les « prérequis » ainsi que des « critères transparents et objectifs » définis par chaque formation doivent être « davantage affichés » par les filières postbac. La candidate de LR veut réinstaurer des épreuves terminales au baccalauréat pour en refaire un « véritable examen national ». « Cela redonnera une raison d’être au bac, qui est aujourd’hui une formalité pour beaucoup d’élèves », justifie Max Brisson, qui doute que les 93,8 % de bacheliers de la session 2021 aient « vraiment validé la maîtrise des acquis ».
« Règles transparentes »

A gauche, les candidats se prononcent largement pour la suppression de Parcoursup, sans toutefois détailler concrètement par quoi ils remplaceraient la plate-forme. La candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, a été la première à dénoncer « un algorithme qui décide de la vie des jeunes ». Derrière la plate-forme, c’est « le système de sélection mis en place par Emmanuel Macron » qui est visé, précise Orlane François, ancienne présidente de la Fédération générale des associations étudiantes et membre de l’équipe de campagne.

Le Monde
 
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