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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : pour l’Olympique de Marseille, une soirée aux airs de tragédie grecque
Eliminé aux tirs au but par le Panathinaïkos lors du troisième tour de qualification, l’Olympique de Marseille est éjecté de la prestigieuse compétition européenne avant même d’avoir pu y accéder.
Il y a des phrases qui collent au parcours d’un entraîneur. Celle prononcée la veille du match qui allait opposer, mardi 15 août, l’Olympique de Marseille (OM) au club grec du Panathinaïkos pour le troisième tour de qualification de la Ligue des champions de football risque de peser lourd dans la relation naissante de l’Espagnol Marcelino, nouveau technicien du club phocéen, arrivé fin juin sur la Canebière.
A la question d’un journaliste qui lui demandait comment il avait préparé ses joueurs à une potentielle séance de tirs au but pour forcer le passage vers le barrage de la plus prestigieuse des coupes d’Europe, le coach marseillais répondait, lundi : « Je ne pense pas aux penaltys. Notre objectif en tant qu’équipe est de gagner le match en 90 minutes. On va aller chercher cette qualification, on a des solutions. »
Vingt-quatre heures plus tard, cette réponse résonne au mieux comme une faute de communication, au pire, comme le signe annonciateur de l’accident industriel vécu par l’OM, éjecté de la Ligue des champions 2023-2024 avant même d’avoir pu y accéder. Mercredi, après un match commencé dans une ambiance de feu, mais qui s’est terminé sous les sifflets du Stade-Vélodrome, l’équipe phocéenne a été éliminée aux tirs au but (3-5) par des Grecs certes chanceux mais méritants.
Lire aussi : Ligue des champions : l’Olympique de Marseille éliminé malgré sa victoire (2-1) contre le Panathinaïkos
Défaite six jours plus tôt à Athènes (0-1), l’équipe de Marcelino a pourtant remporté le match retour après les prolongations (2-1). Mais cette victoire n’a servi à rien. Au total des deux rencontres, l’OM faisait jeu égal avec le Panathinaïkos (2-2). Et le tir au but raté par Mattéo Guendouzi, héros malheureux de la soirée, a suffi à tuer tous ses espoirs d’intégrer, pour la seconde année consécutive, l’élite du football européen.
A l’issue de la rencontre, lors d’une conférence de presse à l’ambiance de veillée funèbre, Marcelino, voix abattue, a d’abord tenu à présenter ses excuses aux supporteurs marseillais. Avant d’invoquer le sort pour expliquer l’échec. « Le destin ne voulait pas qu’on se qualifie aujourd’hui », assurait le coach, comparant les vingt tirs de son équipe, dont dix cadrés, avec les deux maigres tentatives grecques. « On ne peut pas faire le moindre reproche à nos joueurs qui ont tout donné pendant 120 minutes. La supériorité de notre équipe était évidente (…) On est tous responsables », poursuivait l’entraîneur espagnol, qui espérait sûrement un autre type de cadeau pour son cinquante-huitième anniversaire fêté la veille.
Coup du sort
Au regard d’un match aux allures de tragédie grecque, rythmé par des interventions de l’assistance vidéo (VAR) comme autant de coups de théâtre, difficile de ne pas reconnaître que rien n’a tourné dans le sens des Marseillais.
Le Monde
Eliminé aux tirs au but par le Panathinaïkos lors du troisième tour de qualification, l’Olympique de Marseille est éjecté de la prestigieuse compétition européenne avant même d’avoir pu y accéder.
Il y a des phrases qui collent au parcours d’un entraîneur. Celle prononcée la veille du match qui allait opposer, mardi 15 août, l’Olympique de Marseille (OM) au club grec du Panathinaïkos pour le troisième tour de qualification de la Ligue des champions de football risque de peser lourd dans la relation naissante de l’Espagnol Marcelino, nouveau technicien du club phocéen, arrivé fin juin sur la Canebière.
A la question d’un journaliste qui lui demandait comment il avait préparé ses joueurs à une potentielle séance de tirs au but pour forcer le passage vers le barrage de la plus prestigieuse des coupes d’Europe, le coach marseillais répondait, lundi : « Je ne pense pas aux penaltys. Notre objectif en tant qu’équipe est de gagner le match en 90 minutes. On va aller chercher cette qualification, on a des solutions. »
Vingt-quatre heures plus tard, cette réponse résonne au mieux comme une faute de communication, au pire, comme le signe annonciateur de l’accident industriel vécu par l’OM, éjecté de la Ligue des champions 2023-2024 avant même d’avoir pu y accéder. Mercredi, après un match commencé dans une ambiance de feu, mais qui s’est terminé sous les sifflets du Stade-Vélodrome, l’équipe phocéenne a été éliminée aux tirs au but (3-5) par des Grecs certes chanceux mais méritants.
Lire aussi : Ligue des champions : l’Olympique de Marseille éliminé malgré sa victoire (2-1) contre le Panathinaïkos
Défaite six jours plus tôt à Athènes (0-1), l’équipe de Marcelino a pourtant remporté le match retour après les prolongations (2-1). Mais cette victoire n’a servi à rien. Au total des deux rencontres, l’OM faisait jeu égal avec le Panathinaïkos (2-2). Et le tir au but raté par Mattéo Guendouzi, héros malheureux de la soirée, a suffi à tuer tous ses espoirs d’intégrer, pour la seconde année consécutive, l’élite du football européen.
A l’issue de la rencontre, lors d’une conférence de presse à l’ambiance de veillée funèbre, Marcelino, voix abattue, a d’abord tenu à présenter ses excuses aux supporteurs marseillais. Avant d’invoquer le sort pour expliquer l’échec. « Le destin ne voulait pas qu’on se qualifie aujourd’hui », assurait le coach, comparant les vingt tirs de son équipe, dont dix cadrés, avec les deux maigres tentatives grecques. « On ne peut pas faire le moindre reproche à nos joueurs qui ont tout donné pendant 120 minutes. La supériorité de notre équipe était évidente (…) On est tous responsables », poursuivait l’entraîneur espagnol, qui espérait sûrement un autre type de cadeau pour son cinquante-huitième anniversaire fêté la veille.
Coup du sort
Au regard d’un match aux allures de tragédie grecque, rythmé par des interventions de l’assistance vidéo (VAR) comme autant de coups de théâtre, difficile de ne pas reconnaître que rien n’a tourné dans le sens des Marseillais.
Le Monde
