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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : au terme d’un match ouvert, le Paris Saint-Germain s’incline sur la pelouse de l’AC Milan
Le PSG a concédé sa deuxième défaite dans cette phase de poules de la Ligue des champions, face à l’AC Milan mardi soir (1-2). Paris n’est plus que 2ᵉ de son groupe.
Lorsque le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions avait placé le Paris Saint-Germain dans le « groupe de la mort », avec le Borussia Dortmund, Newcastle et l’AC Milan, le club de la capitale avait anticipé quelques turbulences sur sa route. Un mois après avoir ressenti les premières secousses sur la pelouse de Newcastle (1-4), Paris a de nouveau tangué et craqué, mardi 7 novembre, au stade San Siro cette fois, face à l’AC Milan (1-2).
La qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions – que le PSG version qatarie a toujours obtenue – n’est pas encore remise en cause mais Paris, 2ᵉ du groupe F, est en danger à deux matchs de la fin de la phase de groupes. La faute à l’intensité mise par les joueurs de l’AC Milan pendant tout le match, à la fébrilité parisienne en défense et aux Français présents dans les rangs rossoneri ce soir.
Le PSG abordait pourtant cette rencontre avec davantage de garanties que son adversaire, parce que les joueurs de Luis Enrique avaient remporté le match aller facilement, il y a à peine deux semaines au Parc des Princes (3-0). Mais aussi parce que l’AC Milan peinait à émerger ces dernières semaines après un bon début de saison. Les Rossoneri restaient sur quatre matchs sans victoire – dont trois défaites – et n’avaient toujours pas marqué le moindre but en trois rencontres de Ligue des champions.
Rafael Leao et Olivier Giroud ont corrigé cette anomalie pour un demi-finaliste sortant. Le premier, débordant d’activité tout au long de la rencontre, a égalisé pour les Milanais d’un retourné acrobatique (12ᵉ), trois minutes seulement après l’ouverture du score de Milan Skriniar (9ᵉ). Sur le coup, le défenseur parisien avait bien suivi la déviation de Marquinhos sur un corner offensif du PSG.
Le PSG en difficulté face aux transitions milanaises
« On a bien démarré le match, on a bien contrôlé au début », a souligné Marquinhos au micro de Canal+ après la rencontre. Mais très vite, le tempo imposé par Paris a volé en éclats face aux Milanais et les occasions se sont multipliées des deux côtés. « On est trop entrés dans le jeu de Milan et ça ne nous a pas permis d’avoir le contrôle sur le match », a déploré Vitinha, le milieu portugais du PSG, sur Canal+.
L’intensité de la première période a offert quelques situations à Paris. Avant de décliner en deuxième période, Ousmane Dembélé a été omniprésent et a manqué de réussite en trouvant la transversale de Mike Maignan (27ᵉ). Kylian Mbappé, discret tout au long de la rencontre, a, de son côté, gâché sa plus belle occasion en manquant un pointu face au gardien des Bleus (25ᵉ).
Maladroits offensivement, les Parisiens ont surtout démontré une grande fébrilité défensive. « Milan a exploité ses forces en allant vite vers l’avant et on a beaucoup souffert là-dessus », a concédé Marquinhos après la rencontre. Le capitaine du PSG comme ses autres coéquipiers en défense ont beaucoup peiné dans leur dos face au jeu de transition rapide des joueurs milanais.
Le premier but de Leao vient de là et si Paris n’a pas concédé d’autres buts sur ce type de séquences, c’est notamment grâce à Gianluigi Donnarumma. Pour son retour à San Siro face à son ancien club, le gardien italien du PSG n’a pas été déstabilisé par les huées du public et a souvent sauvé son équipe, en captant les tentatives de Rafael Leao (3ᵉ), Yunus Musah (11ᵉ) et en repoussant celles de Fikayo Tomori (32ᵉ), Noah Okafor (85ᵉ) et Théo Hernandez (63ᵉ).
Paris va jouer sa qualification lors des deux derniers matchs
Le latéral français a tout de même été décisif en adressant un centre au cordeau pour Giroud, qui a dominé Skriniar de la tête pour devenir le buteur français le plus âgé en Ligue des champions (51ᵉ). « Quand ils ont pris l’avantage, ils se sont mis plus derrière et on a eu du mal à trouver les espaces. L’équipe de Milan a mieux défendu », a reconnu Marquinhos, qui a rappelé que « se qualifier, c’est le plus important ».
Deuxième de son groupe à un point du Borussia Dortmund (1ᵉʳ), qui s’est imposé plus tôt dans la journée face à Newcastle (2-0), le PSG a une marge de manœuvre limitée, avec une unité d’avance sur Milan (3ᵉ) et deux sur les Magpies (4ᵉ). Alors que Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, avait annoncé que les deux matchs contre l’AC Milan seraient « cruciaux », son équipe n’a finalement pris que trois points lors de cette double confrontation.
Le club de la capitale devra s’imposer face à Newcastle le 28 novembre au Parc des Princes pour aborder avec davantage de sérénité la dernière rencontre du groupe, sur la pelouse du Borussia Dortmund en décembre. Un match que Paris pourrait aborder la boule au ventre : après cette défaite mardi sur la pelouse de l’AC Milan, le PSG n’a remporté que deux de ses onze derniers matchs à l’extérieur en Ligue des champions.
Le Monde

Le PSG a concédé sa deuxième défaite dans cette phase de poules de la Ligue des champions, face à l’AC Milan mardi soir (1-2). Paris n’est plus que 2ᵉ de son groupe.
Lorsque le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions avait placé le Paris Saint-Germain dans le « groupe de la mort », avec le Borussia Dortmund, Newcastle et l’AC Milan, le club de la capitale avait anticipé quelques turbulences sur sa route. Un mois après avoir ressenti les premières secousses sur la pelouse de Newcastle (1-4), Paris a de nouveau tangué et craqué, mardi 7 novembre, au stade San Siro cette fois, face à l’AC Milan (1-2).
La qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions – que le PSG version qatarie a toujours obtenue – n’est pas encore remise en cause mais Paris, 2ᵉ du groupe F, est en danger à deux matchs de la fin de la phase de groupes. La faute à l’intensité mise par les joueurs de l’AC Milan pendant tout le match, à la fébrilité parisienne en défense et aux Français présents dans les rangs rossoneri ce soir.
Le PSG abordait pourtant cette rencontre avec davantage de garanties que son adversaire, parce que les joueurs de Luis Enrique avaient remporté le match aller facilement, il y a à peine deux semaines au Parc des Princes (3-0). Mais aussi parce que l’AC Milan peinait à émerger ces dernières semaines après un bon début de saison. Les Rossoneri restaient sur quatre matchs sans victoire – dont trois défaites – et n’avaient toujours pas marqué le moindre but en trois rencontres de Ligue des champions.
Rafael Leao et Olivier Giroud ont corrigé cette anomalie pour un demi-finaliste sortant. Le premier, débordant d’activité tout au long de la rencontre, a égalisé pour les Milanais d’un retourné acrobatique (12ᵉ), trois minutes seulement après l’ouverture du score de Milan Skriniar (9ᵉ). Sur le coup, le défenseur parisien avait bien suivi la déviation de Marquinhos sur un corner offensif du PSG.
Le PSG en difficulté face aux transitions milanaises
« On a bien démarré le match, on a bien contrôlé au début », a souligné Marquinhos au micro de Canal+ après la rencontre. Mais très vite, le tempo imposé par Paris a volé en éclats face aux Milanais et les occasions se sont multipliées des deux côtés. « On est trop entrés dans le jeu de Milan et ça ne nous a pas permis d’avoir le contrôle sur le match », a déploré Vitinha, le milieu portugais du PSG, sur Canal+.
L’intensité de la première période a offert quelques situations à Paris. Avant de décliner en deuxième période, Ousmane Dembélé a été omniprésent et a manqué de réussite en trouvant la transversale de Mike Maignan (27ᵉ). Kylian Mbappé, discret tout au long de la rencontre, a, de son côté, gâché sa plus belle occasion en manquant un pointu face au gardien des Bleus (25ᵉ).
Maladroits offensivement, les Parisiens ont surtout démontré une grande fébrilité défensive. « Milan a exploité ses forces en allant vite vers l’avant et on a beaucoup souffert là-dessus », a concédé Marquinhos après la rencontre. Le capitaine du PSG comme ses autres coéquipiers en défense ont beaucoup peiné dans leur dos face au jeu de transition rapide des joueurs milanais.
Le premier but de Leao vient de là et si Paris n’a pas concédé d’autres buts sur ce type de séquences, c’est notamment grâce à Gianluigi Donnarumma. Pour son retour à San Siro face à son ancien club, le gardien italien du PSG n’a pas été déstabilisé par les huées du public et a souvent sauvé son équipe, en captant les tentatives de Rafael Leao (3ᵉ), Yunus Musah (11ᵉ) et en repoussant celles de Fikayo Tomori (32ᵉ), Noah Okafor (85ᵉ) et Théo Hernandez (63ᵉ).
Paris va jouer sa qualification lors des deux derniers matchs
Le latéral français a tout de même été décisif en adressant un centre au cordeau pour Giroud, qui a dominé Skriniar de la tête pour devenir le buteur français le plus âgé en Ligue des champions (51ᵉ). « Quand ils ont pris l’avantage, ils se sont mis plus derrière et on a eu du mal à trouver les espaces. L’équipe de Milan a mieux défendu », a reconnu Marquinhos, qui a rappelé que « se qualifier, c’est le plus important ».
Deuxième de son groupe à un point du Borussia Dortmund (1ᵉʳ), qui s’est imposé plus tôt dans la journée face à Newcastle (2-0), le PSG a une marge de manœuvre limitée, avec une unité d’avance sur Milan (3ᵉ) et deux sur les Magpies (4ᵉ). Alors que Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, avait annoncé que les deux matchs contre l’AC Milan seraient « cruciaux », son équipe n’a finalement pris que trois points lors de cette double confrontation.
Le club de la capitale devra s’imposer face à Newcastle le 28 novembre au Parc des Princes pour aborder avec davantage de sérénité la dernière rencontre du groupe, sur la pelouse du Borussia Dortmund en décembre. Un match que Paris pourrait aborder la boule au ventre : après cette défaite mardi sur la pelouse de l’AC Milan, le PSG n’a remporté que deux de ses onze derniers matchs à l’extérieur en Ligue des champions.
Le Monde