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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : après les mots, Monaco veut passer aux actes pour se qualifier à Lisbonne
La défaite des Monégasques lors du match de barrage aller d’accession aux huitièmes de finale a provoqué la tenue d’une réunion entre joueurs et entraîneur. Remis en selle par un succès contre Nantes (7-1) en Ligue 1, Monaco espère renverser le Benfica, mardi soir.
Mettre des mots sur les maux, et espérer ainsi se relancer. Voilà la « recette » que le directeur général de l’AS Monaco (ASM), Thiago Scuro, a tenté d’appliquer, jeudi 13 février, au lendemain de la défaite du club de football de la Principauté, à domicile, face au Benfica Lisbonne (0-1), en match de barrage aller d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. Une défaite aux allures de crise puisqu’elle s’ajoutait à huit autres revers en seize matchs disputés, toutes compétitions confondues – nationale et européenne.
A cette occasion, et pour tenter d’identifier les moyens de sortir de cette mauvaise période, un peu moins d’une semaine avant le match retour contre le club portugais (mardi 18 février, à 21 heures), le Brésilien avait convoqué les joueurs et leur entraîneur, l’Autrichien Adi Hütter. Selon les révélations du journal l’Equipe, l’entrevue a été rude. Adi Hütter, dont les débuts, à l’été 2023, avaient été loués avant que les choses ne se gâtent à partir de la fin novembre 2024, a ainsi apostrophé ses joueurs, leur « demandant ce qui, [selon eux], n’allait pas ».
Certains cadres de l’équipe ont évoqué pêle-mêle une attitude trop autoritaire, une trop grande exigence envers les plus jeunes joueurs – nombreux dans l’effectif –, des mises en place tactiques trop tardives et un plan de jeu stéréotypé, parfois dogmatique. Deux jours après cette passe d’armes interne, la réaction des joueurs en championnat de France semble montrer que celle-ci a eu un léger effet : samedi 15 février, Monaco s’est relancé en Ligue 1, en écrasant le FC Nantes (7-1).
Cependant, ce succès est à relativiser. En effet, les Nantais, en grande difficulté, n’ont rien à voir avec ce à quoi les Monégasques seront confrontés à Lisbonne. Adi Hütter n’a d’ailleurs pas voulu se laisser griser par cette victoire. Pour lui, il n’est pas question de comparer un « match contre Nantes à domicile avec celui [contre le] Benfica, devant 60 000 personnes, qui sera très différent ».
« Capables de retourner la situation »
Mardi soir, le défi sera de taille, et le club du Rocher jouera une partie importante de sa saison. Son propriétaire, Dimitri Rybolovlev, qui s’est montré au centre d’entraînement de La Turbie après le revers européen du 12 février, compte voir ses protégés effectuer un bon parcours. D’autant que le dernier remonte à 2017, lorsque Monaco s’était hissé en demi-finale, deux ans après avoir été quart de finaliste. Alors que Monaco occupe actuellement la 4e place au classement de Ligue 1, le milliardaire russe ne vise rien de moins qu’une nouvelle qualification pour la prochaine – et très rémunératrice – Ligue des champions.
« S’écouter rend plus fort », veut, de son côté, croire Thiago Scuro, plaidant pour les vertus du dialogue, même lorsque celui-ci révèle des désaccords. « Pour moi, l’impact [de la réunion de la semaine dernière] est positif, pas négatif », a-t-il assuré dans un entretien à L’Equipe, publié lundi 17 février, ajoutant : « Les joueurs sont intelligents, ouverts à la discussion. Ils comprennent les choses. »
Le Brésilien défend également le travail d’Adi Hütter, notamment le fait d’avoir ramené le club en Ligue des champions pour la première fois en cinq ans. Dans ce contexte, il assume la prolongation de son contrat, en janvier, malgré les mésaventures sportives de l’ASM : « Quand le contrat de ton entraîneur expire dans six mois et qu’il est dans le viseur de beaucoup de clubs, il est normal de s’assurer qu’il restera. »
A Lisbonne, l’AS Monaco devra composer avec la suspension de trois joueurs importants (Vanderson, Denis Zakaria et Al-Musrati) et quatre blessés (Folarin Balogun, Jordan Teze, Soungoutou Magassa et Aleksandr Golovin). Néanmoins, les retours en forme de George Ilenikhena, jeune recrue de l’été 2024 âgée de 18 ans, et du Japonais Takumi Minamino, ainsi que l’adaptation expresse du buteur danois Mika Biereth, qui n’arrête pas de marquer depuis son arrivée, le 11 janvier (sept buts en cinq matchs, dont deux triplés), arrivent au meilleur moment.
« On a les joueurs capables de retourner la situation », avait laissé entendre Thiago Scuro, le soir du match aller contre le Benfica. Mardi, son équipe a l’occasion de lui donner raison, et de montrer qu’elle a encore confiance en son entraîneur.
Le Monde
La défaite des Monégasques lors du match de barrage aller d’accession aux huitièmes de finale a provoqué la tenue d’une réunion entre joueurs et entraîneur. Remis en selle par un succès contre Nantes (7-1) en Ligue 1, Monaco espère renverser le Benfica, mardi soir.
Mettre des mots sur les maux, et espérer ainsi se relancer. Voilà la « recette » que le directeur général de l’AS Monaco (ASM), Thiago Scuro, a tenté d’appliquer, jeudi 13 février, au lendemain de la défaite du club de football de la Principauté, à domicile, face au Benfica Lisbonne (0-1), en match de barrage aller d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. Une défaite aux allures de crise puisqu’elle s’ajoutait à huit autres revers en seize matchs disputés, toutes compétitions confondues – nationale et européenne.
A cette occasion, et pour tenter d’identifier les moyens de sortir de cette mauvaise période, un peu moins d’une semaine avant le match retour contre le club portugais (mardi 18 février, à 21 heures), le Brésilien avait convoqué les joueurs et leur entraîneur, l’Autrichien Adi Hütter. Selon les révélations du journal l’Equipe, l’entrevue a été rude. Adi Hütter, dont les débuts, à l’été 2023, avaient été loués avant que les choses ne se gâtent à partir de la fin novembre 2024, a ainsi apostrophé ses joueurs, leur « demandant ce qui, [selon eux], n’allait pas ».
Certains cadres de l’équipe ont évoqué pêle-mêle une attitude trop autoritaire, une trop grande exigence envers les plus jeunes joueurs – nombreux dans l’effectif –, des mises en place tactiques trop tardives et un plan de jeu stéréotypé, parfois dogmatique. Deux jours après cette passe d’armes interne, la réaction des joueurs en championnat de France semble montrer que celle-ci a eu un léger effet : samedi 15 février, Monaco s’est relancé en Ligue 1, en écrasant le FC Nantes (7-1).
Cependant, ce succès est à relativiser. En effet, les Nantais, en grande difficulté, n’ont rien à voir avec ce à quoi les Monégasques seront confrontés à Lisbonne. Adi Hütter n’a d’ailleurs pas voulu se laisser griser par cette victoire. Pour lui, il n’est pas question de comparer un « match contre Nantes à domicile avec celui [contre le] Benfica, devant 60 000 personnes, qui sera très différent ».
« Capables de retourner la situation »
Mardi soir, le défi sera de taille, et le club du Rocher jouera une partie importante de sa saison. Son propriétaire, Dimitri Rybolovlev, qui s’est montré au centre d’entraînement de La Turbie après le revers européen du 12 février, compte voir ses protégés effectuer un bon parcours. D’autant que le dernier remonte à 2017, lorsque Monaco s’était hissé en demi-finale, deux ans après avoir été quart de finaliste. Alors que Monaco occupe actuellement la 4e place au classement de Ligue 1, le milliardaire russe ne vise rien de moins qu’une nouvelle qualification pour la prochaine – et très rémunératrice – Ligue des champions.
« S’écouter rend plus fort », veut, de son côté, croire Thiago Scuro, plaidant pour les vertus du dialogue, même lorsque celui-ci révèle des désaccords. « Pour moi, l’impact [de la réunion de la semaine dernière] est positif, pas négatif », a-t-il assuré dans un entretien à L’Equipe, publié lundi 17 février, ajoutant : « Les joueurs sont intelligents, ouverts à la discussion. Ils comprennent les choses. »
Le Brésilien défend également le travail d’Adi Hütter, notamment le fait d’avoir ramené le club en Ligue des champions pour la première fois en cinq ans. Dans ce contexte, il assume la prolongation de son contrat, en janvier, malgré les mésaventures sportives de l’ASM : « Quand le contrat de ton entraîneur expire dans six mois et qu’il est dans le viseur de beaucoup de clubs, il est normal de s’assurer qu’il restera. »
A Lisbonne, l’AS Monaco devra composer avec la suspension de trois joueurs importants (Vanderson, Denis Zakaria et Al-Musrati) et quatre blessés (Folarin Balogun, Jordan Teze, Soungoutou Magassa et Aleksandr Golovin). Néanmoins, les retours en forme de George Ilenikhena, jeune recrue de l’été 2024 âgée de 18 ans, et du Japonais Takumi Minamino, ainsi que l’adaptation expresse du buteur danois Mika Biereth, qui n’arrête pas de marquer depuis son arrivée, le 11 janvier (sept buts en cinq matchs, dont deux triplés), arrivent au meilleur moment.
« On a les joueurs capables de retourner la situation », avait laissé entendre Thiago Scuro, le soir du match aller contre le Benfica. Mardi, son équipe a l’occasion de lui donner raison, et de montrer qu’elle a encore confiance en son entraîneur.
Le Monde