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- Out 5, 2021
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Ligue 1 :
Vainqueur à Toulouse, Marseille conserve la deuxième place avant son grand rendez-vous face au PSG
Grâce à son succès arraché dimanche soir sur la pelouse des Toulousains (3-2), l’OM compte cinq points de retard sur le leader parisien, qu’il va retrouver dimanche prochain pour un classique important dans la course au titre.
Mis sous pression après la victoire de Monaco dans l’après-midi, l’Olympique de Marseille s’est imposé dimanche 19 février sur la pelouse de Toulouse (3-2), ce qui lui permet de récupérer sa deuxième place à l’issue de la 24e journée de Ligue 1.
Avec ce sixième succès consécutif hors de ses bases, l’OM a confirmé son statut de meilleure équipe du championnat à l’extérieur, malgré une première mi-temps compliquée. Les Toulousains, qui auront d’autres occasions d’assurer rapidement leur maintien, ont offert une tout autre résistance que lors du match aller (6-1), en décembre, au lendemain de la Coupe du monde.
Les Violets, portés par leur public, ont frappé d’entrée (3e) par leur homme en forme du moment, la jeune gâchette néerlandaise Thijs Dallinga, auteur de son huitième but en 2023 toutes compétitions confondues, qui a repris un centre du latéral droit danois Mikkel Desler.
Les Marseillais, après avoir rapidement réagi par Jonathan Clauss et Nuno Tavares, se sont montrés curieusement apathiques alors que, éliminés de la Coupe d’Europe, ils n’avaient pas joué en milieu de semaine. Dépassés par les projections rapides du Téfécé, toujours aussi à l’aise en contre, ils auraient même pu concéder le break sans un double sauvetage précieux de Pau Lopez devant Dallinga et Anthony Rouault (18e).
Une équipe métamorphosée en deuxième période
L’entraîneur olympien, Igor Tudor, a sans doute passé un sacré savon à ses joueurs pendant la pause. L’un d’eux, l’international marocain Azzedine Ounahi, qu’il avait titularisé pour la première fois depuis l’arrivée de celui-ci pendant le mercato, en provenance d’Angers, n’est pas revenu sur le terrain. Très discret lors du premier acte, comme beaucoup de ses coéquipiers, il a été remplacé par l’Ukrainien Ruslan Malinovsky, autre recrue hivernale.
Il n’aura fallu que deux corners, en l’espace de sept minutes, pour faire basculer le match. D’abord grâce au défenseur Chancel Mbemba (1-1, 52e), opportuniste, puis à l’attaquant turc Cengiz Under (2-1, 59e), d’une belle volée, validée après l’intervention de la VAR.
Tavares, nettement plus tranchant en deuxième mi-temps, pensait avoir mis les siens définitivement à l’abri (3-1, 78e). Mais le TFC, qui compte depuis le début de l’année parmi les attaques les plus prolifiques des cinq grands championnats européens, n’a pas baissé les bras. Après la réduction de l’écart signée Ado Onaiwu (3-2), le Brésilien Ratao, d’une reprise de volée, lui aussi, a encore fait monter d’un cran le volume dans les tribunes du Stadium, où les Haut-Garonnais n’ont plus battu Marseille, leur bête noire, depuis 2007.
Les Toulousains, dont le maintien, avec 32 points, est déjà en bonne voie, n’auront pas à rougir de cette deuxième défaite de l’année 2023, après celle qu’ils avaient concédée à Paris. D’autant qu’après avoir enchaîné des matchs contre le PSG, Rennes et l’OM un triptyque plus abordable les attend pour les prochaines semaines, avec Reims, Clermont et Angers.
« Plus de pression » en jouant le dimanche soir, pour Igor Tudor
Dans l’obligation comptable de s’imposer pour éviter la mauvaise opération du week-end après les succès dans l’après-midi des quatre autres membres du Top 5 – Paris contre Lille (4-3), Monaco à Brest (2-1), Lens face à Nantes (3-1) et Rennes contre Clermont (2-0) –, l’OM a rempli son contrat. Et peut se projeter plus sereinement vers son prochain rendez-vous face au Paris Saint-Germain.
« C’était important pour nous de gagner, a relevé l’entraîneur croate de l’OM, Igor Tudor. Il y a plus de pression quand on joue en dernier [le dimanche soir]. Les gars voulaient arriver au prochain match [contre Paris] après une victoire. »
Cinq points séparent le leader parisien de son dauphin marseillais avant ces retrouvailles très attendues dimanche prochain au Vélodrome (20 h 45), pour un classique qui va compter dans la course au titre, et un match en forme de revanche pour les Parisiens, que l’OM a éliminés le 8 février dernier en huitièmes de finale de la Coupe de France.
Le Monde
Vainqueur à Toulouse, Marseille conserve la deuxième place avant son grand rendez-vous face au PSG
Grâce à son succès arraché dimanche soir sur la pelouse des Toulousains (3-2), l’OM compte cinq points de retard sur le leader parisien, qu’il va retrouver dimanche prochain pour un classique important dans la course au titre.
Mis sous pression après la victoire de Monaco dans l’après-midi, l’Olympique de Marseille s’est imposé dimanche 19 février sur la pelouse de Toulouse (3-2), ce qui lui permet de récupérer sa deuxième place à l’issue de la 24e journée de Ligue 1.
Avec ce sixième succès consécutif hors de ses bases, l’OM a confirmé son statut de meilleure équipe du championnat à l’extérieur, malgré une première mi-temps compliquée. Les Toulousains, qui auront d’autres occasions d’assurer rapidement leur maintien, ont offert une tout autre résistance que lors du match aller (6-1), en décembre, au lendemain de la Coupe du monde.
Les Violets, portés par leur public, ont frappé d’entrée (3e) par leur homme en forme du moment, la jeune gâchette néerlandaise Thijs Dallinga, auteur de son huitième but en 2023 toutes compétitions confondues, qui a repris un centre du latéral droit danois Mikkel Desler.
Les Marseillais, après avoir rapidement réagi par Jonathan Clauss et Nuno Tavares, se sont montrés curieusement apathiques alors que, éliminés de la Coupe d’Europe, ils n’avaient pas joué en milieu de semaine. Dépassés par les projections rapides du Téfécé, toujours aussi à l’aise en contre, ils auraient même pu concéder le break sans un double sauvetage précieux de Pau Lopez devant Dallinga et Anthony Rouault (18e).
Une équipe métamorphosée en deuxième période
L’entraîneur olympien, Igor Tudor, a sans doute passé un sacré savon à ses joueurs pendant la pause. L’un d’eux, l’international marocain Azzedine Ounahi, qu’il avait titularisé pour la première fois depuis l’arrivée de celui-ci pendant le mercato, en provenance d’Angers, n’est pas revenu sur le terrain. Très discret lors du premier acte, comme beaucoup de ses coéquipiers, il a été remplacé par l’Ukrainien Ruslan Malinovsky, autre recrue hivernale.
Il n’aura fallu que deux corners, en l’espace de sept minutes, pour faire basculer le match. D’abord grâce au défenseur Chancel Mbemba (1-1, 52e), opportuniste, puis à l’attaquant turc Cengiz Under (2-1, 59e), d’une belle volée, validée après l’intervention de la VAR.
Tavares, nettement plus tranchant en deuxième mi-temps, pensait avoir mis les siens définitivement à l’abri (3-1, 78e). Mais le TFC, qui compte depuis le début de l’année parmi les attaques les plus prolifiques des cinq grands championnats européens, n’a pas baissé les bras. Après la réduction de l’écart signée Ado Onaiwu (3-2), le Brésilien Ratao, d’une reprise de volée, lui aussi, a encore fait monter d’un cran le volume dans les tribunes du Stadium, où les Haut-Garonnais n’ont plus battu Marseille, leur bête noire, depuis 2007.
Les Toulousains, dont le maintien, avec 32 points, est déjà en bonne voie, n’auront pas à rougir de cette deuxième défaite de l’année 2023, après celle qu’ils avaient concédée à Paris. D’autant qu’après avoir enchaîné des matchs contre le PSG, Rennes et l’OM un triptyque plus abordable les attend pour les prochaines semaines, avec Reims, Clermont et Angers.
« Plus de pression » en jouant le dimanche soir, pour Igor Tudor
Dans l’obligation comptable de s’imposer pour éviter la mauvaise opération du week-end après les succès dans l’après-midi des quatre autres membres du Top 5 – Paris contre Lille (4-3), Monaco à Brest (2-1), Lens face à Nantes (3-1) et Rennes contre Clermont (2-0) –, l’OM a rempli son contrat. Et peut se projeter plus sereinement vers son prochain rendez-vous face au Paris Saint-Germain.
« C’était important pour nous de gagner, a relevé l’entraîneur croate de l’OM, Igor Tudor. Il y a plus de pression quand on joue en dernier [le dimanche soir]. Les gars voulaient arriver au prochain match [contre Paris] après une victoire. »
Cinq points séparent le leader parisien de son dauphin marseillais avant ces retrouvailles très attendues dimanche prochain au Vélodrome (20 h 45), pour un classique qui va compter dans la course au titre, et un match en forme de revanche pour les Parisiens, que l’OM a éliminés le 8 février dernier en huitièmes de finale de la Coupe de France.
Le Monde