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Le numéro 2 de Sciences Po Paris annonce son départ
Alors que Mathias Vicherat, le directeur de l’école, reprendra ses fonctions le 29 janvier, Sergueï Gouriev a fait savoir aux membres de la direction qu’il était nommé en tant que doyen de la London Business School, poste qu’il prendra à la rentrée 2024.
Sergueï Gouriev, le numéro 2 de Sciences Po Paris, va quitter ses fonctions au sein de l’établissement. Il l’a confirmé au Monde vendredi 26 janvier. Officiellement, jeudi 25 janvier au soir, l’actuel directeur de la formation et de la recherche depuis juillet 2022 a informé les membres de la direction de l’école qu’il était nommé en tant que doyen de la London Business School, poste qu’il prendra à la rentrée 2024.
Selon les informations du Monde, des tensions étaient apparues au sein de la direction de Sciences Po après l’annonce du retour, lundi 29 janvier, de Mathias Vicherat. Le directeur de l’établissement s’était mis en retrait depuis la mi-décembre 2023 après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. Lui et sa compagne, Anissa Bonnefont, avaient été mis en garde à vue durant vingt-quatre heures, le 3 décembre, après s’être accusés réciproquement de violences conjugales.
« La proposition que m’a faite la London Business School était une magnifique opportunité, c’est la meilleure école de commerce. Sa direction avait remarqué notre travail à Sciences Po », déclare au Monde Sergueï Gouriev, qui confie qu’il va « quitter la Rue Saint-Guillaume avec tristesse ». Il dément « toute mésentente » avec la direction en place.
« Il faut dissocier ce départ de la crise qui concerne Mathias Vicherat, assure-t-on au service de communication de l’école. Le processus de recrutement de Sergueï Gouriev était en cours depuis le mois d’octobre, cela n’a donc rien à voir avec la crise actuelle. »
« Reconstruire la confiance »
En tant que chercheur au département d’économie de Sciences Po, M. Gouriev a demandé à être placé « en disponibilité » de façon à « pouvoir revenir à l’issue de son mandat » à la London Business School, poursuit ce porte-parole. « Cette nomination est le signe de l’excellence et de l’attractivité internationale de notre direction de la formation et de la recherche », ajoute cette source, voyant dans l’établissement londonien « l’équivalent de HEC en Grande-Bretagne ».
Lorsqu’il était candidat à la direction de Sciences Po, en novembre 2021, Mathias Vicherat – dont le profil n’est pas celui d’un universitaire – avait proposé de nommer un adjoint aux affaires académiques, appelé « provost », en référence au poste d’administrateur principal dans la plupart des universités américaines et britanniques. Après un appel d’offres international et l’audition de plus d’une dizaine de candidats par un comité placé sous la houlette de l’historien Marc Lazar, Mathias Vicherat avait choisi ce « dissident » de Vladimir Poutine.
Le Monde
Alors que Mathias Vicherat, le directeur de l’école, reprendra ses fonctions le 29 janvier, Sergueï Gouriev a fait savoir aux membres de la direction qu’il était nommé en tant que doyen de la London Business School, poste qu’il prendra à la rentrée 2024.
Sergueï Gouriev, le numéro 2 de Sciences Po Paris, va quitter ses fonctions au sein de l’établissement. Il l’a confirmé au Monde vendredi 26 janvier. Officiellement, jeudi 25 janvier au soir, l’actuel directeur de la formation et de la recherche depuis juillet 2022 a informé les membres de la direction de l’école qu’il était nommé en tant que doyen de la London Business School, poste qu’il prendra à la rentrée 2024.
Selon les informations du Monde, des tensions étaient apparues au sein de la direction de Sciences Po après l’annonce du retour, lundi 29 janvier, de Mathias Vicherat. Le directeur de l’établissement s’était mis en retrait depuis la mi-décembre 2023 après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. Lui et sa compagne, Anissa Bonnefont, avaient été mis en garde à vue durant vingt-quatre heures, le 3 décembre, après s’être accusés réciproquement de violences conjugales.
« La proposition que m’a faite la London Business School était une magnifique opportunité, c’est la meilleure école de commerce. Sa direction avait remarqué notre travail à Sciences Po », déclare au Monde Sergueï Gouriev, qui confie qu’il va « quitter la Rue Saint-Guillaume avec tristesse ». Il dément « toute mésentente » avec la direction en place.
« Il faut dissocier ce départ de la crise qui concerne Mathias Vicherat, assure-t-on au service de communication de l’école. Le processus de recrutement de Sergueï Gouriev était en cours depuis le mois d’octobre, cela n’a donc rien à voir avec la crise actuelle. »
« Reconstruire la confiance »
En tant que chercheur au département d’économie de Sciences Po, M. Gouriev a demandé à être placé « en disponibilité » de façon à « pouvoir revenir à l’issue de son mandat » à la London Business School, poursuit ce porte-parole. « Cette nomination est le signe de l’excellence et de l’attractivité internationale de notre direction de la formation et de la recherche », ajoute cette source, voyant dans l’établissement londonien « l’équivalent de HEC en Grande-Bretagne ».
Lorsqu’il était candidat à la direction de Sciences Po, en novembre 2021, Mathias Vicherat – dont le profil n’est pas celui d’un universitaire – avait proposé de nommer un adjoint aux affaires académiques, appelé « provost », en référence au poste d’administrateur principal dans la plupart des universités américaines et britanniques. Après un appel d’offres international et l’audition de plus d’une dizaine de candidats par un comité placé sous la houlette de l’historien Marc Lazar, Mathias Vicherat avait choisi ce « dissident » de Vladimir Poutine.
Le Monde