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La convention citoyenne se prononce pour une « aide active à mourir » sous « conditions »

Roter.Teufel

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Fin de vie :
La convention citoyenne se prononce pour une « aide active à mourir » sous « conditions »


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Voulue par Emmanuel Macron, la convention réunit environ 180 citoyens, dont 167 se sont exprimés par vote à bulletin secret dimanche. A 84 %, ils ont jugé que la loi actuelle n’était pas adaptée aux « différentes situations rencontrées ». Sur les modalités d’un nouveau droit et le profil des personnes concernées, les dissensus demeurent.

Le cap est fixé. Mais les chemins pour l’atteindre restent à tracer. La convention citoyenne sur la fin de vie s’est prononcée, dimanche 19 février, en faveur d’une « ouverture » à une « aide active à mourir ». Autrement dit, pour une possible assistance médicale à abréger l’existence de malades qui le demanderaient. Sur les modalités et sur le profil des personnes qui auraient accès à ce droit, les dissensus demeurent.

Le week-end du 17 au 19 février a marqué « un tournant », insiste Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne. Voulue par Emmanuel Macron, elle réunit depuis le 9 décembre 2022 180 citoyens tirés au sort. Ils doivent pour le 19 mars répondre à la question posée par la première ministre, Elisabeth Borne : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »

Dimanche, 167 membres de la convention ont participé aux votes dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental (CESE). A bulletin secret, ils ont répondu à onze questions. L’écrasante majorité (84 %) a d’emblée estimé que « le cadre d’accompagnement de la fin de vie ne répond pas à toutes les situations rencontrées ». Dans la foulée, 75 % ont voté pour l’ouverture d’une « aide active à mourir », soit 125 votants ; 32 ont voté contre, 10 se sont abstenus.

Des failles et des doutes

A une large majorité, les votants ont indiqué que l’« accès à l’aide active à mourir » devait être soumis à des « conditions », qu’il s’agisse d’un suicide assisté (72 %), ou d’une euthanasie (75 %). Sans que ces « conditions » soient explicitées à ce stade.

C’est ensuite que les votes ont montré des failles et des doutes. 72 % des votants (soit 121 citoyens) se sont prononcés pour l’ouverture au suicide assisté. Mais seulement 66 % ont indiqué qu’ils voulaient autoriser l’euthanasie. Même si l’écart est peu important, il reflète une crainte que l’euthanasie puisse être réalisée à la demande d’un malade dont le souhait de mourir serait ambivalent. Le suicide assisté, en obligeant une personne à accomplir elle-même le geste létal, ne laisserait, selon ses partisans, aucune place au doute sur la volonté de la personne de mettre fin à ses jours.

S’agissant des limites, 45 % des personnes interrogées estiment que le suicide assisté devrait être ouvert à des malades incurables mais sans « pronostic vital nécessairement engagé ». Ils sont 40 % à être de cet avis concernant l’euthanasie. A peine un quart des participants veulent que l’« aide active à mourir » soit uniquement envisageable pour les personnes en fin de vie. Toutefois, un très gros tiers des votants se sont abstenus sur cette question.

Le Monde
 
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