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- Out 5, 2021
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Grâce aux victoires d’Ugo Humbert et d’Adrian Mannarino, le tennis français termine la saison sur une bonne note
Ugo Humbert a remporté, samedi, le tournoi ATP 250 de Metz. Il termine l’année à la vingtième place du classement ATP et « numéro un » français, devant Adrian Mannarino, qui s’est aussi imposé dans l’après-midi, à Sofia, dans la même catégorie de tournoi.
La saison 2023 des tennismen français ne restera pas dans les annales mais aura eu le mérite de bien se terminer. En remportant les deux tournois ATP 250 de la semaine, les Français Ugo Humbert et Adrian Mannarino sont venus, samedi 11 novembre, mettre un terme à une année morose pour le tennis tricolore qui peine toujours à tourner la page des quatre mousquetaires (Richard Gasquet, Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon – ces deux derniers sont retirés des courts).
Avant ces deux titres tardifs, cinq tournois avaient été glanés au cours de l’année par des Français – tous dans la catégorie 250, la moins prestigieuse dans la hiérarchie de l’ATP Tour. Richard Gasquet (Auckland), Arthur Fils (Lyon) et Gaël Monfils (Stockholm) ont chacun remporté un titre en 2023 quand Adrian Mannarino en avait déjà obtenu deux avant son sacre en Bulgarie (Newport et Astana). Une dernière bonne surprise pourrait même provenir des jeunes Luca Van Assche (69e) et Arthur Fils (36e), convoqués pour le Masters Next Gen, du 28 novembre au 2 décembre – un tournoi qui réunit en fin de saison les huit meilleurs joueurs de moins de 22 ans.
Cette saison restera en tout cas la meilleure pour les deux vainqueurs de la journée. Grâce à sa victoire contre le Russe Alexander Shevchenko (63e au classement ATP avant la rencontre), Ugo Humbert termine l’année « numéro un » français, au vingtième rang mondial, le meilleur classement de sa carrière. Un accomplissement pour celui qui avait connu un passage à vide en 2022 et qui était même tombé au-delà de la 140e place. Après sa demi-finale contre Fabio Fognini, le Lorrain confiait qu’être le premier Français lui « tenait à cœur », et qu’il avait même « immédiatement demandé à la sortie du court ce qu’avait fait “Manna” » pour savoir si cette place lui était enfin promise.
Mais dans le même temps, Mannarino, 35 ans, s’était qualifié en finale à Sofia et obligeait ainsi son compatriote à s’employer jusqu’en finale. Devant son public, le natif de Metz n’a jamais failli dans sa mission et s’est montré très serein pour sa quatrième finale sur le circuit ATP. Sérieux sur son engagement et agressif aux retours de services, Ugo Humbert a réalisé son « rêve » : s’imposer devant les siens et finir l’année dans le « top 20 ». Le regard dans le vide, songeant peut-être aux moments compliqués traversés, le joueur de 25 ans n’a pu retenir ses larmes
Quelques heures plus tôt, à 1 500 kilomètres de là, Adrian Mannarino fêtait le troisième titre de sa saison dans une ambiance bien moins festive. Comme à son habitude, le Francilien ne s’est pas montré des plus expressifs au moment de recevoir son trophée dans une salle bulgare bien moins garnie qu’en Lorraine.
Pourtant, face à un gaucher, comme lui, ce match contre Jack Draper (82e) s’annonçait être le piège parfait. Mais « Manna », malgré un trou d’air dans le deuxième set, est parvenu à prendre le meilleur sur son adversaire dans le jeu du fond du court. Ces deux heures de bataille et cette victoire lui permettent d’occuper la 22e place mondiale, son meilleur classement, comme en mars 2018.
Mais avec la victoire d’Ugo Humbert, Adrian Mannarino ne passera pas les fêtes de fin d’année en tant que « numéro un » français. Ce qui ne semble pas le déranger. « Je ne suis pas en compétition avec Ugo. Pour moi, il n’y a que le classement ATP qui compte. Du coup, être numéro 1 ou numéro 2 français, ça ne me fait ni chaud ni froid », a-t-il affirmé à L’Equipe avant la finale.
Le gaucher préfère retenir de ces deux performances qu’elles permettent au « tennis français de revenir à un classement honorable » après « un moment où le numéro un français était souvent aux alentours de la 50e place ». Gageons que ces deux performances inspirent les tennismen français en 2024 – ils sont 13 dans le top 100 – et les amènent en huitièmes de finale d’un Grand Chelem, stade de la compétition qu’aucun Tricolore n’est parvenu à atteindre cette année.
Le Monde

Ugo Humbert a remporté, samedi, le tournoi ATP 250 de Metz. Il termine l’année à la vingtième place du classement ATP et « numéro un » français, devant Adrian Mannarino, qui s’est aussi imposé dans l’après-midi, à Sofia, dans la même catégorie de tournoi.
La saison 2023 des tennismen français ne restera pas dans les annales mais aura eu le mérite de bien se terminer. En remportant les deux tournois ATP 250 de la semaine, les Français Ugo Humbert et Adrian Mannarino sont venus, samedi 11 novembre, mettre un terme à une année morose pour le tennis tricolore qui peine toujours à tourner la page des quatre mousquetaires (Richard Gasquet, Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon – ces deux derniers sont retirés des courts).
Avant ces deux titres tardifs, cinq tournois avaient été glanés au cours de l’année par des Français – tous dans la catégorie 250, la moins prestigieuse dans la hiérarchie de l’ATP Tour. Richard Gasquet (Auckland), Arthur Fils (Lyon) et Gaël Monfils (Stockholm) ont chacun remporté un titre en 2023 quand Adrian Mannarino en avait déjà obtenu deux avant son sacre en Bulgarie (Newport et Astana). Une dernière bonne surprise pourrait même provenir des jeunes Luca Van Assche (69e) et Arthur Fils (36e), convoqués pour le Masters Next Gen, du 28 novembre au 2 décembre – un tournoi qui réunit en fin de saison les huit meilleurs joueurs de moins de 22 ans.
Cette saison restera en tout cas la meilleure pour les deux vainqueurs de la journée. Grâce à sa victoire contre le Russe Alexander Shevchenko (63e au classement ATP avant la rencontre), Ugo Humbert termine l’année « numéro un » français, au vingtième rang mondial, le meilleur classement de sa carrière. Un accomplissement pour celui qui avait connu un passage à vide en 2022 et qui était même tombé au-delà de la 140e place. Après sa demi-finale contre Fabio Fognini, le Lorrain confiait qu’être le premier Français lui « tenait à cœur », et qu’il avait même « immédiatement demandé à la sortie du court ce qu’avait fait “Manna” » pour savoir si cette place lui était enfin promise.
Mais dans le même temps, Mannarino, 35 ans, s’était qualifié en finale à Sofia et obligeait ainsi son compatriote à s’employer jusqu’en finale. Devant son public, le natif de Metz n’a jamais failli dans sa mission et s’est montré très serein pour sa quatrième finale sur le circuit ATP. Sérieux sur son engagement et agressif aux retours de services, Ugo Humbert a réalisé son « rêve » : s’imposer devant les siens et finir l’année dans le « top 20 ». Le regard dans le vide, songeant peut-être aux moments compliqués traversés, le joueur de 25 ans n’a pu retenir ses larmes
Quelques heures plus tôt, à 1 500 kilomètres de là, Adrian Mannarino fêtait le troisième titre de sa saison dans une ambiance bien moins festive. Comme à son habitude, le Francilien ne s’est pas montré des plus expressifs au moment de recevoir son trophée dans une salle bulgare bien moins garnie qu’en Lorraine.
Pourtant, face à un gaucher, comme lui, ce match contre Jack Draper (82e) s’annonçait être le piège parfait. Mais « Manna », malgré un trou d’air dans le deuxième set, est parvenu à prendre le meilleur sur son adversaire dans le jeu du fond du court. Ces deux heures de bataille et cette victoire lui permettent d’occuper la 22e place mondiale, son meilleur classement, comme en mars 2018.
Mais avec la victoire d’Ugo Humbert, Adrian Mannarino ne passera pas les fêtes de fin d’année en tant que « numéro un » français. Ce qui ne semble pas le déranger. « Je ne suis pas en compétition avec Ugo. Pour moi, il n’y a que le classement ATP qui compte. Du coup, être numéro 1 ou numéro 2 français, ça ne me fait ni chaud ni froid », a-t-il affirmé à L’Equipe avant la finale.
Le gaucher préfère retenir de ces deux performances qu’elles permettent au « tennis français de revenir à un classement honorable » après « un moment où le numéro un français était souvent aux alentours de la 50e place ». Gageons que ces deux performances inspirent les tennismen français en 2024 – ils sont 13 dans le top 100 – et les amènent en huitièmes de finale d’un Grand Chelem, stade de la compétition qu’aucun Tricolore n’est parvenu à atteindre cette année.
Le Monde