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Football : Gianni Infantino est candidat à un troisième mandat à la tête de la FIFA et recule sur une Coupe du monde tous les deux ans
Le président de la Fédération internationale de football postulera à un dernier mandat de quatre ans, début 2023. Il a par ailleurs assuré que l’instance n’avait « jamais proposé » d’instituer un Mondial biennal.
« Je briguerai ma réélection » l’an prochain, a annoncé, jeudi 31 mars, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino devant le congrès de l’instance réuni à Doha, à la veille du tirage au sort du Mondial-2022 au Qatar.
Sans opposant majeur déclaré pour l’heure, M. Infantino postulera ainsi à un troisième et dernier mandat de quatre ans lors du congrès électif prévu début 2023.
L’Italo-Suisse (52 ans), juriste de formation, avait pris les rênes de l’instance dirigeante du football mondial en 2016 alors que cette dernière était en plein scandale planétaire de corruption.
En juin 2018, peu avant le début de la Coupe du monde en Russie, il assurait dans un entretien au Monde que « les faits démontrent clairement que la FIFA est aujourd’hui une organisation totalement différente par rapport au passé ».
Visé par une procédure pénale depuis 2020
Réélu en tant que seul candidat en 2019, M. Infantino est sous le coup d’une procédure pénale en Suisse depuis juillet 2020. Il est poursuivi pour « incitation à l’abus d’autorité », « incitation à la violation du secret de fonction » et « incitation à l’entrave à l’action pénale ».
En cause : des rencontres tenues secrètes (sans procès-verbal), en mars et en avril 2016 puis en juin 2017, avec l’ex-procureur général suisse Michael Lauber, qui, à l’époque, était chargé des enquêtes sur la FIFA, dont une procédure pénale ouverte contre X, en 2015, pour « soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d’argent » en lien avec l’attribution controversée du Mondial 2022 au Qatar.
« La FIFA n’a jamais proposé de Coupe du monde biennale »
A la tribune du Congrès de la FIFA, M. Infantino a par ailleurs assuré que le projet de disputer la Coupe du monde tous les deux ans, et non tous les quatre ans, n’a jamais été proposé. « Laissez-moi être très clair : la FIFA n’a jamais proposé de Coupe du monde biennale, a-t-il affirmé. Le dernier Congrès de la FIFA [en 2021] a chargé par un vote l’administration de la FIFA d’étudier la faisabilité d’une Coupe du monde tous les deux ans. La FIFA n’a rien proposé du tout. Elle est parvenue à la conclusion que c’était faisable et que cela aurait des répercussions, un impact ».
Cette déclaration marque un relatif recul après les crispations provoquées par ce projet. L’organisation, qui promettait davantage de revenus « de solidarité » à chacune de ses fédérations si la réforme aboutissait, avait certes reçu le soutien des fédérations africaines et asiatiques. Mais l’UEFA, l’instance chapeautant le football européen, ainsi que la Conmebol sud-américaine s’y étaient opposées.
« La phase d’après, c’est la consultation, la discussion, trouver un accord et des compromis, a fait valoir M. Infantino. Il faut débattre pour trouver ce qui est le plus adapté pour tous. Les gros doivent devenir plus gros, et les petits doivent aussi en tirer bénéfice. Donc merci à tous pour vos contributions ».
Le Monde
Le président de la Fédération internationale de football postulera à un dernier mandat de quatre ans, début 2023. Il a par ailleurs assuré que l’instance n’avait « jamais proposé » d’instituer un Mondial biennal.
« Je briguerai ma réélection » l’an prochain, a annoncé, jeudi 31 mars, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino devant le congrès de l’instance réuni à Doha, à la veille du tirage au sort du Mondial-2022 au Qatar.
Sans opposant majeur déclaré pour l’heure, M. Infantino postulera ainsi à un troisième et dernier mandat de quatre ans lors du congrès électif prévu début 2023.
L’Italo-Suisse (52 ans), juriste de formation, avait pris les rênes de l’instance dirigeante du football mondial en 2016 alors que cette dernière était en plein scandale planétaire de corruption.
En juin 2018, peu avant le début de la Coupe du monde en Russie, il assurait dans un entretien au Monde que « les faits démontrent clairement que la FIFA est aujourd’hui une organisation totalement différente par rapport au passé ».
Visé par une procédure pénale depuis 2020
Réélu en tant que seul candidat en 2019, M. Infantino est sous le coup d’une procédure pénale en Suisse depuis juillet 2020. Il est poursuivi pour « incitation à l’abus d’autorité », « incitation à la violation du secret de fonction » et « incitation à l’entrave à l’action pénale ».
En cause : des rencontres tenues secrètes (sans procès-verbal), en mars et en avril 2016 puis en juin 2017, avec l’ex-procureur général suisse Michael Lauber, qui, à l’époque, était chargé des enquêtes sur la FIFA, dont une procédure pénale ouverte contre X, en 2015, pour « soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d’argent » en lien avec l’attribution controversée du Mondial 2022 au Qatar.
« La FIFA n’a jamais proposé de Coupe du monde biennale »
A la tribune du Congrès de la FIFA, M. Infantino a par ailleurs assuré que le projet de disputer la Coupe du monde tous les deux ans, et non tous les quatre ans, n’a jamais été proposé. « Laissez-moi être très clair : la FIFA n’a jamais proposé de Coupe du monde biennale, a-t-il affirmé. Le dernier Congrès de la FIFA [en 2021] a chargé par un vote l’administration de la FIFA d’étudier la faisabilité d’une Coupe du monde tous les deux ans. La FIFA n’a rien proposé du tout. Elle est parvenue à la conclusion que c’était faisable et que cela aurait des répercussions, un impact ».
Cette déclaration marque un relatif recul après les crispations provoquées par ce projet. L’organisation, qui promettait davantage de revenus « de solidarité » à chacune de ses fédérations si la réforme aboutissait, avait certes reçu le soutien des fédérations africaines et asiatiques. Mais l’UEFA, l’instance chapeautant le football européen, ainsi que la Conmebol sud-américaine s’y étaient opposées.
« La phase d’après, c’est la consultation, la discussion, trouver un accord et des compromis, a fait valoir M. Infantino. Il faut débattre pour trouver ce qui est le plus adapté pour tous. Les gros doivent devenir plus gros, et les petits doivent aussi en tirer bénéfice. Donc merci à tous pour vos contributions ».
Le Monde