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- Out 5, 2021
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Football : le RC Lens ouvre une enquête interne après des signalements de possibles agressions sexuelles
Le club, deuxième de Ligue 1, a pris cette mesure alors que plusieurs supportrices du club Sang et Or ont fait part, ces derniers jours, de mauvaises expériences au stade Bollaert.
« Club citoyen et engagé, [Lens] se placera aux côtés des victimes et ne peut tolérer de tels actes délictuels. » Le Racing club de Lens, deuxième du championnat de France de football, a fait savoir, jeudi 1er juin, à l’Agence France-Presse (AFP), qu’il menait une « enquête » sur des faits pouvant être qualifiés d’agressions ou de harcèlement sexuels, qui se seraient déroulés lors de matchs au stade Bollaert-Delelis, confirmant une information de La Voix du Nord.
« Le Racing club de Lens, sur la base des signalements exprimés, mène une enquête et collecte des témoignages afin de prendre la mesure de ces actes délictuels dont il n’a jamais eu connaissance jusqu’alors et qui suscite chez lui une profonde indignation », détaille le club dans son communiqué transmis à l’AFP.
Le club invite « à déposer plainte »
Ces derniers jours, plusieurs supportrices de Lens ont fait part sur les réseaux sociaux de leur vécu à Bollaert-Delelis. Dans un article publié mercredi par La Voix du Nord, une femme dit avoir été aidée par un stadier alors que trois hommes lui barraient l’accès aux toilettes, et que l’un d’eux lui aurait touché les fesses. Les autres témoignages font état de chants à caractère sexuel ciblant une supportrice, mais aussi d’attouchements lors de moments de liesse collective en tribune.
Le RC Lens « sensibilisera tous ses effectifs de sécurité pour qu’ils interviennent le cas échéant » et « invite surtout toutes les victimes présumées à déposer plainte », poursuit le club. « Mon premier message, c’est que comme dans tous les niveaux de la société, la parole des femmes sur ce genre de délit, parce que c’est un délit, se libère. C’est évidemment une très bonne chose qu’elles parlent », a souligné l’entraîneur Sang et Or, Franck Haise, jeudi, lors d’une conférence de presse. « Je suppose que si c’est dans notre stade, c’est dans beaucoup de stades », a-t-il déploré.
Le Monde
Le club, deuxième de Ligue 1, a pris cette mesure alors que plusieurs supportrices du club Sang et Or ont fait part, ces derniers jours, de mauvaises expériences au stade Bollaert.
« Club citoyen et engagé, [Lens] se placera aux côtés des victimes et ne peut tolérer de tels actes délictuels. » Le Racing club de Lens, deuxième du championnat de France de football, a fait savoir, jeudi 1er juin, à l’Agence France-Presse (AFP), qu’il menait une « enquête » sur des faits pouvant être qualifiés d’agressions ou de harcèlement sexuels, qui se seraient déroulés lors de matchs au stade Bollaert-Delelis, confirmant une information de La Voix du Nord.
« Le Racing club de Lens, sur la base des signalements exprimés, mène une enquête et collecte des témoignages afin de prendre la mesure de ces actes délictuels dont il n’a jamais eu connaissance jusqu’alors et qui suscite chez lui une profonde indignation », détaille le club dans son communiqué transmis à l’AFP.
Le club invite « à déposer plainte »
Ces derniers jours, plusieurs supportrices de Lens ont fait part sur les réseaux sociaux de leur vécu à Bollaert-Delelis. Dans un article publié mercredi par La Voix du Nord, une femme dit avoir été aidée par un stadier alors que trois hommes lui barraient l’accès aux toilettes, et que l’un d’eux lui aurait touché les fesses. Les autres témoignages font état de chants à caractère sexuel ciblant une supportrice, mais aussi d’attouchements lors de moments de liesse collective en tribune.
Le RC Lens « sensibilisera tous ses effectifs de sécurité pour qu’ils interviennent le cas échéant » et « invite surtout toutes les victimes présumées à déposer plainte », poursuit le club. « Mon premier message, c’est que comme dans tous les niveaux de la société, la parole des femmes sur ce genre de délit, parce que c’est un délit, se libère. C’est évidemment une très bonne chose qu’elles parlent », a souligné l’entraîneur Sang et Or, Franck Haise, jeudi, lors d’une conférence de presse. « Je suppose que si c’est dans notre stade, c’est dans beaucoup de stades », a-t-il déploré.
Le Monde