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- Out 5, 2021
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Euro 2024 : le Portugal éteint la ferveur turque à Dortmund
Galvanisés par la victoire inaugurale sur la Géorgie, les supporteurs turcs s’étaient mobilisés, samedi, pour encourager les Bizim Çocuklar. Mais ces derniers ont lourdement chuté (0-3) face à la Seleçao.
Les cris de joie et les concerts de klaxons qui ont retenti dans les villes allemandes, mardi, après le match inaugural de la Turquie dans l’Euro 2024 laissaient peu de place au doute : l’Allemagne ne sera pas la seule sélection à disputer le tournoi continental à domicile. Ce soir-là, les Bizim Çocuklar (« les Minots ») venaient de battre une Géorgie néophyte dans la compétition (3-1). Ils avaient surtout brisé la malédiction, en réussissant pour la première fois leur entrée en lice dans un rendez-vous majeur.
Face au Portugal, présenté comme le favori du groupe F et l’un des prétendants à la victoire finale, la tâche s’annonçait un peu plus ardue, samedi 22 juin. Jamais en trois confrontations dans un Euro, la Turquie n’avait réussi à faire vaciller la Seleçao. Mais en cas de victoire, les hommes de Vincenzo Montella s’assuraient d’une qualification en huitièmes de finale, ce qui n’était plus arrivé depuis 2008. Pas question donc pour les supporteurs d’attendre le coup de sifflet final pour transformer Dortmund en une marée rouge de drapeaux et autres fumigènes. Ils ont été inspirés d’anticiper.
Ce soir, au Signal Iduna Park, les fans ont bien assisté à un but turc. Mais il s’agit de la réalisation contre-son-camp la plus ridicule de cette édition : une passe en retrait de Samet Akaydin, sur un ballon sans danger, à son gardien Altay Bayındir… qui était sorti (28e). A l’arrivée, les Bizim Çocuklar sont sèchement défaits (0-3) et c’est leur adversaire qui valide son billet pour la suite de la compétition.
Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers s’étaient préparés à affronter un « mur ». « J’ai vu le match contre la Géorgie et le stade était rempli de leurs supporteurs. Nous devons être compacts, nous devons avoir une idée très claire de la façon dont nous souhaitons les arrêter. Mais nous devons aussi être nous-mêmes, contrôler le jeu, prendre la largeur », avançait le sélectionneur Roberto Martinez avant la rencontre. Mission accomplie. De quoi ravir le virage lusitanien, qui a pris vocalement l’ascendant malgré un déséquilibre numérique manifeste.
Plus grande communauté étrangère
Ce revers pourrait-il être de nature à entamer la ferveur locale qui accompagne les Bizim Çocuklar depuis le début de cet Euro ? Peu probable, d’autant que les Turcs, actuellement deuxièmes de leur poule, conservent toutes leurs chances de poursuivre l’aventure. Après deux matchs en Rhénanie-du-Nord Westphalie, une des régions où les gastarbeiter – « travailleurs invités » – se sont installés à partir des années 1960, les hommes de Vincenzo Montella se rendront à Hambourg, le 26 juin, pour défier la République tchèque.
Le Monde
Galvanisés par la victoire inaugurale sur la Géorgie, les supporteurs turcs s’étaient mobilisés, samedi, pour encourager les Bizim Çocuklar. Mais ces derniers ont lourdement chuté (0-3) face à la Seleçao.
Les cris de joie et les concerts de klaxons qui ont retenti dans les villes allemandes, mardi, après le match inaugural de la Turquie dans l’Euro 2024 laissaient peu de place au doute : l’Allemagne ne sera pas la seule sélection à disputer le tournoi continental à domicile. Ce soir-là, les Bizim Çocuklar (« les Minots ») venaient de battre une Géorgie néophyte dans la compétition (3-1). Ils avaient surtout brisé la malédiction, en réussissant pour la première fois leur entrée en lice dans un rendez-vous majeur.
Face au Portugal, présenté comme le favori du groupe F et l’un des prétendants à la victoire finale, la tâche s’annonçait un peu plus ardue, samedi 22 juin. Jamais en trois confrontations dans un Euro, la Turquie n’avait réussi à faire vaciller la Seleçao. Mais en cas de victoire, les hommes de Vincenzo Montella s’assuraient d’une qualification en huitièmes de finale, ce qui n’était plus arrivé depuis 2008. Pas question donc pour les supporteurs d’attendre le coup de sifflet final pour transformer Dortmund en une marée rouge de drapeaux et autres fumigènes. Ils ont été inspirés d’anticiper.
Ce soir, au Signal Iduna Park, les fans ont bien assisté à un but turc. Mais il s’agit de la réalisation contre-son-camp la plus ridicule de cette édition : une passe en retrait de Samet Akaydin, sur un ballon sans danger, à son gardien Altay Bayındir… qui était sorti (28e). A l’arrivée, les Bizim Çocuklar sont sèchement défaits (0-3) et c’est leur adversaire qui valide son billet pour la suite de la compétition.
Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers s’étaient préparés à affronter un « mur ». « J’ai vu le match contre la Géorgie et le stade était rempli de leurs supporteurs. Nous devons être compacts, nous devons avoir une idée très claire de la façon dont nous souhaitons les arrêter. Mais nous devons aussi être nous-mêmes, contrôler le jeu, prendre la largeur », avançait le sélectionneur Roberto Martinez avant la rencontre. Mission accomplie. De quoi ravir le virage lusitanien, qui a pris vocalement l’ascendant malgré un déséquilibre numérique manifeste.
Plus grande communauté étrangère
Ce revers pourrait-il être de nature à entamer la ferveur locale qui accompagne les Bizim Çocuklar depuis le début de cet Euro ? Peu probable, d’autant que les Turcs, actuellement deuxièmes de leur poule, conservent toutes leurs chances de poursuivre l’aventure. Après deux matchs en Rhénanie-du-Nord Westphalie, une des régions où les gastarbeiter – « travailleurs invités » – se sont installés à partir des années 1960, les hommes de Vincenzo Montella se rendront à Hambourg, le 26 juin, pour défier la République tchèque.
Le Monde