Roter.Teufel
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Election présidentielle 2022 : l’ombre de l’abstention plane sur le scrutin
Sur fond de résurgence du Covid-19 et de défiance profonde envers les institutions, la participation, déjà faible lors des élections régionales, pourrait l’être à nouveau.
C’est un phénomène ancien – il remonte à une trentaine d’années – et qui pourtant inquiète particulièrement, à moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle. Depuis plusieurs scrutins, aussi bien locaux que nationaux, l’abstention est devenue un phénomène massif et majoritaire, une donnée incontournable du paysage politique français.
Les élections régionales du mois de juin ont sonné comme un ultime avertissement : avec 66,72 % d’abstention lors du premier tour – et une pointe chez les jeunes de 18 à 24 ans à 87 % –, le mal est profond et durable. Alors que la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 et le fulgurant variant Omicron perturbent déjà la précampagne, cette désaffection des urnes va-t-elle se reproduire lors de l’échéance suprême de la Ve République, alors même que ce scrutin est celui qui, traditionnellement, mobilise le plus ? L’enquête électorale réalisée pour Le Monde, par Ipsos-Steria en partenariat avec le Cevipof et la Fondation Jean Jaurès, pointait ainsi, dans sa troisième vague publiée le 18 décembre, que les abstentionnistes « potentiels » et « probables » pour la présidentielle de 2022 s’élevaient à 27 % des personnes interrogées contre 18 % en décembre 2016. Soit une augmentation de 9 points en un quinquennat.
Le Monde
Sur fond de résurgence du Covid-19 et de défiance profonde envers les institutions, la participation, déjà faible lors des élections régionales, pourrait l’être à nouveau.
C’est un phénomène ancien – il remonte à une trentaine d’années – et qui pourtant inquiète particulièrement, à moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle. Depuis plusieurs scrutins, aussi bien locaux que nationaux, l’abstention est devenue un phénomène massif et majoritaire, une donnée incontournable du paysage politique français.
Les élections régionales du mois de juin ont sonné comme un ultime avertissement : avec 66,72 % d’abstention lors du premier tour – et une pointe chez les jeunes de 18 à 24 ans à 87 % –, le mal est profond et durable. Alors que la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 et le fulgurant variant Omicron perturbent déjà la précampagne, cette désaffection des urnes va-t-elle se reproduire lors de l’échéance suprême de la Ve République, alors même que ce scrutin est celui qui, traditionnellement, mobilise le plus ? L’enquête électorale réalisée pour Le Monde, par Ipsos-Steria en partenariat avec le Cevipof et la Fondation Jean Jaurès, pointait ainsi, dans sa troisième vague publiée le 18 décembre, que les abstentionnistes « potentiels » et « probables » pour la présidentielle de 2022 s’élevaient à 27 % des personnes interrogées contre 18 % en décembre 2016. Soit une augmentation de 9 points en un quinquennat.
Le Monde