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- Out 5, 2021
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Ecosse-France : les Bleus renversés par le XV du Chardon, malgré des promesses
Pour son premier match de préparation à la Coupe du monde de rugby, l’équipe de France, très remaniée, s’est inclinée de justesse, samedi en Ecosse (25-21).
Le principe de la douche écossaise consiste à alterner le chaud et le froid. Samedi 5 août, à Edimbourg, le XV de France en a fait l’expérimentation, pour son premier match de préparation à la Coupe du monde 2023 (du 8 septembre au 28 octobre). Séduisante et conquérante en première période, puis renversée après la pause, l’équipe de France masculine de rugby s’est inclinée face à l’Ecosse sur la pelouse de Murrayfield (25-21).
Brice Dulin avait annoncé la couleur. « L’objectif est de faire en sorte que le staff se gratte la tête après le match », assurait le capitaine d’un jour du XV de France. D’abord tout sourire dans les tribunes du stade de Murrayfield, avant de se renfrogner et de terminer la partie la mine sévère, Fabien Galthié a de quoi réfléchir, à quelques semaines d’arrêter la liste des 33 joueurs sélectionnés pour le Mondial à domicile. Après avoir montré un visage enthousiasmant en première période – agrémentée de trois essais –, l’équipe hybride concoctée par le staff français pour cette rencontre a pris l’eau après la pause, encaissant 22 points d’affilée en dépit d’une supériorité numérique.
Dans le vécu collectif du match, tout est intéressant à analyser et à revoir », a estimé le sélectionneur tricolore après la rencontre. Désireux de « vivre un match comme ça, dans ce stade, et un contexte de compétition » après près d’un mois de préparation, le technicien français ne s’est pas trop étendu sur le résultat final : « Ce qu’on a vécu, on le garde, c’est de l’expérience collective. C’est un match de préparation et on le prend. »
Une première période idéale
L’opposition face aux Ecossais a démarré en fanfare. Et les « scooters électriques », comme les a baptisés Brice Dulin vendredi, n’ont pas tardé à faire pétarader le stade. Pour leur baptême international, deux néophytes de vingt ans ont mis le XV de France d’attaque après un début de match intense. A l’initiative depuis le camp français, Louis Bielle-Biarrey sert sur l’aile son comparse Emilien Gailleton, qui met les gaz, redonne l’ovale à la pépite de l’Union Bordeaux-Bègles, dont la percée fixe la défense. Dans les dix mètres, Matthieu Jalibert est trouvé, qui décale Baptiste Couilloud pour le premier essai français – transformé (3-7, 13e).
« Je viens de croiser Emilien, qui m’a dit : “Il est sympa ce petit stade” », rapportait le manageur des Bleus, Raphaël Ibanez, vendredi, bluffé par « la capacité à gérer le haut niveau » des jeunes pousses. Le « petit stade » en question, vénérable enceinte écossaise de Murrayfield, était le théâtre, samedi, du premier essai international de Louis Bielle-Biarrey. Décalé sur la gauche, le Grenoblois de formation au casque rouge feinte la passe à l’aile avant de filer aplatir (3-14, 25e). Avec trois essais à la pause – Cameron Woki ayant aggravé la marque (3-21, 40e) – et des joueurs se faisant plaisir sur le terrain, les Bleus donnaient raison à leur sélectionneur, qui avertissait jeudi : « Nous avons des arguments à faire valoir. Depuis quatre ans, quelle que soit notre compétition d’équipe, on a matché. Donc on va matcher samedi… »
Le Monde
Pour son premier match de préparation à la Coupe du monde de rugby, l’équipe de France, très remaniée, s’est inclinée de justesse, samedi en Ecosse (25-21).
Le principe de la douche écossaise consiste à alterner le chaud et le froid. Samedi 5 août, à Edimbourg, le XV de France en a fait l’expérimentation, pour son premier match de préparation à la Coupe du monde 2023 (du 8 septembre au 28 octobre). Séduisante et conquérante en première période, puis renversée après la pause, l’équipe de France masculine de rugby s’est inclinée face à l’Ecosse sur la pelouse de Murrayfield (25-21).
Brice Dulin avait annoncé la couleur. « L’objectif est de faire en sorte que le staff se gratte la tête après le match », assurait le capitaine d’un jour du XV de France. D’abord tout sourire dans les tribunes du stade de Murrayfield, avant de se renfrogner et de terminer la partie la mine sévère, Fabien Galthié a de quoi réfléchir, à quelques semaines d’arrêter la liste des 33 joueurs sélectionnés pour le Mondial à domicile. Après avoir montré un visage enthousiasmant en première période – agrémentée de trois essais –, l’équipe hybride concoctée par le staff français pour cette rencontre a pris l’eau après la pause, encaissant 22 points d’affilée en dépit d’une supériorité numérique.
Dans le vécu collectif du match, tout est intéressant à analyser et à revoir », a estimé le sélectionneur tricolore après la rencontre. Désireux de « vivre un match comme ça, dans ce stade, et un contexte de compétition » après près d’un mois de préparation, le technicien français ne s’est pas trop étendu sur le résultat final : « Ce qu’on a vécu, on le garde, c’est de l’expérience collective. C’est un match de préparation et on le prend. »
Une première période idéale
L’opposition face aux Ecossais a démarré en fanfare. Et les « scooters électriques », comme les a baptisés Brice Dulin vendredi, n’ont pas tardé à faire pétarader le stade. Pour leur baptême international, deux néophytes de vingt ans ont mis le XV de France d’attaque après un début de match intense. A l’initiative depuis le camp français, Louis Bielle-Biarrey sert sur l’aile son comparse Emilien Gailleton, qui met les gaz, redonne l’ovale à la pépite de l’Union Bordeaux-Bègles, dont la percée fixe la défense. Dans les dix mètres, Matthieu Jalibert est trouvé, qui décale Baptiste Couilloud pour le premier essai français – transformé (3-7, 13e).
« Je viens de croiser Emilien, qui m’a dit : “Il est sympa ce petit stade” », rapportait le manageur des Bleus, Raphaël Ibanez, vendredi, bluffé par « la capacité à gérer le haut niveau » des jeunes pousses. Le « petit stade » en question, vénérable enceinte écossaise de Murrayfield, était le théâtre, samedi, du premier essai international de Louis Bielle-Biarrey. Décalé sur la gauche, le Grenoblois de formation au casque rouge feinte la passe à l’aile avant de filer aplatir (3-14, 25e). Avec trois essais à la pause – Cameron Woki ayant aggravé la marque (3-21, 40e) – et des joueurs se faisant plaisir sur le terrain, les Bleus donnaient raison à leur sélectionneur, qui avertissait jeudi : « Nous avons des arguments à faire valoir. Depuis quatre ans, quelle que soit notre compétition d’équipe, on a matché. Donc on va matcher samedi… »
Le Monde