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- Out 5, 2021
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Des familles de migrants installées devant l’Hôtel de ville de Paris évacuées : « La plupart repartiront à la rue cette nuit »
Sur ordre de la Préfecture de police, 200 personnes ont dû quitter le parvis de la mairie, mardi. Il s’agissait principalement de femmes et d’enfants, sans solution d’hébergement adéquate.
Sous les cris d’enfants, entre les blocs compacts des CRS et le ballet pressé des humanitaires, un touriste, caméra au poing, fend le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. A l’aube, ce mardi 12 août, sur ordre de la Préfecture de police, les premiers véhicules de CRS ont investi les lieux pour expulser les quelque 200 personnes migrantes qui y dormaient depuis une semaine – principalement des mères et des enfants, qui s’étaient installés là faute de places dans les hébergements d’urgence.
Selon la Préfecture de police, les conditions précaires et les fortes températures faisaient courir un « risque sanitaire avéré » sur le campement. L’arrêté préfectoral avançait aussi comme justification des violences récentes : dans la nuit du 10 août, deux individus ont uriné sur une mère et ses enfants, selon l’association Utopia 56, présente quotidiennement sur place. Depuis, cette dernière a déposé une main courante – une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour identifier les auteurs et les victimes – et signalé de nombreux messages haineux sur les réseaux sociaux, ce qui, selon les autorités, faisait craindre des agressions ciblées contre les occupants du campement.
Le Monde
Sur ordre de la Préfecture de police, 200 personnes ont dû quitter le parvis de la mairie, mardi. Il s’agissait principalement de femmes et d’enfants, sans solution d’hébergement adéquate.
Sous les cris d’enfants, entre les blocs compacts des CRS et le ballet pressé des humanitaires, un touriste, caméra au poing, fend le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. A l’aube, ce mardi 12 août, sur ordre de la Préfecture de police, les premiers véhicules de CRS ont investi les lieux pour expulser les quelque 200 personnes migrantes qui y dormaient depuis une semaine – principalement des mères et des enfants, qui s’étaient installés là faute de places dans les hébergements d’urgence.
Selon la Préfecture de police, les conditions précaires et les fortes températures faisaient courir un « risque sanitaire avéré » sur le campement. L’arrêté préfectoral avançait aussi comme justification des violences récentes : dans la nuit du 10 août, deux individus ont uriné sur une mère et ses enfants, selon l’association Utopia 56, présente quotidiennement sur place. Depuis, cette dernière a déposé une main courante – une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour identifier les auteurs et les victimes – et signalé de nombreux messages haineux sur les réseaux sociaux, ce qui, selon les autorités, faisait craindre des agressions ciblées contre les occupants du campement.
Le Monde