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Cyclisme, Tour des Flandres : la génération actuelle est-elle plus polyvalente qu’auparavant ?

Roter.Teufel

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Cyclisme, Tour des Flandres : la génération actuelle est-elle plus polyvalente qu’auparavant ?

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Au départ du deuxième monument de la saison, dimanche, en Belgique, Tadej Pogacar, Mathieu Van der Poel, Wout van Aert et Julian Alaphilippe, jouent les premiers rôles sur tous les terrains, malgré des qualités et des gabarits différents.

Dimanche 2 avril, Tadej Pogacar va une nouvelle fois tenter d’épingler le Tour des Flandres à un palmarès déjà bien fourni. L’an dernier, le Slovène de la UAE Emirates avait terminé au pied du podium du Ronde, 4e. Mais il avait signé une démonstration de maîtrise plutôt déconcertante sur les monts pavés belges.

Sur le papier, le fluet jeune homme de 24 ans, double vainqueur du Tour de France, en 2020 et 2021, et lauréat de Liège-Bastogne-Liège, en 2021, ne semblait pourtant pas programmé pour briller sur cette course mythique du calendrier cycliste.

Tadej Pogacar incarne cette nouvelle génération de coureurs capables de s’illustrer sur tous les terrains. « Ils sont polyvalents, mais ils ne sont pas vingt comme ça. Ils sont maximum cinq, six », tempère Johan Museeuw, triple vainqueur de Paris-Roubaix (1996, 2000 et 2002) et du Tour des Flandres (1993, 1995 et 1998).

Quatre noms surgissent telle une évidence : Tadej Pogacar, donc, le Néerlandais Mathieu Van der Poel, le Belge Wout van Aert et, à un degré moindre, le Français Julian Alaphilippe. Quatre cyclistes « au potentiel largement supérieur à leurs adversaires », résume Cyrille Guimard, consultant pour La Chaîne L’Equipe. Quatre hommes autant à l’aise sur les classiques flandriennes que sur les classiques ardennaises, malgré des physiques diamétralement opposés.

Dans le calendrier cycliste – presque – immuable d’une saison à l’autre, les six Flandriennes (Bruges-La Panne, GP E3, Gand-Wevelgem, A Travers la Flandre, Tour des Flandres et Paris-Roubaix) précèdent les trois Ardennaises (Amstel Gold Race, La Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège). En principe, les premières sont taillées « pour les gars forts et lourds » et les secondes « pour les coureurs légers », décryptait, sur Eurosport, Philippe Gilbert, vainqueur de quatre des cinq « monuments », les courses d’un jour les plus prestigieuses du cyclisme. Mais en principe, seulement, car les phénomènes actuels battent en brèche ces idées reçues.

« Si on était bons partout, pourquoi ne pourrait-on plus l’être ? »

Sur les Flandriennes, les poids plumes Tadej Pogacar (66 kg) et Julian Alaphilippe (62 kg) ont ainsi joué les premiers rôles alors même qu’ils rendent dix kilogrammes au poids moyen des dix derniers vainqueurs du Tour des Flandres (76 kg). « Pogi » n’était pas loin de l’emporter en 2022 avant de cafouiller son sprint ; « Alaf », lui, avait vu ses rêves de victoire se briser en 2020 quand il avait percuté violemment une moto de l’organisation alors qu’il filait vers l’arrivée dans la roue de Wout van Aert et Mathieu Van der Poel, finalement victorieux.

Le Monde
 
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