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Covid-19 : le gouvernement veut faire voter le passe vaccinal le plus vite possible et n’exclut pas de nouvelles restric

Roter.Teufel

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Covid-19 : le gouvernement veut faire voter le passe vaccinal le plus vite possible et n’exclut pas de nouvelles restrictions

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Un conseil des ministres exceptionnel aura lieu le 27 décembre, avec l’ambition d’une « adoption définitive » par le Parlement « dès la première quinzaine du mois de janvier ». D’ici là, l’exécutif s’attend à « une période de turbulences ».

Le gouvernement accélère sur le passe vaccinal. Un conseil des ministres exceptionnel aura lieu le 27 décembre pour hâter l’adoption du projet de loi sur le passe vaccinal, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mardi 21 décembre. Le ministre de la santé Olivier Véran doit, lui, être auditionné le 29 décembre en commission des lois à l’Assembée. Le texte doit ensuite être examiné dans l’Hémicycle à partir du 3 janvier 2022, et la majorité espère une adoption définitive dans les jours qui suivent – « dès la première quinzaine du mois de janvier », a précisé M. Attal, et non plus fin janvier, l’objectif précedemment annoncé.

Cette accélération du calendrier est annoncée alors que l’épidémie de Covid-19 continue de flamber en France, où l’on enregistre en moyenne près de 53 000 cas quotidiens. Près de 16 000 malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisés. Pour la première fois depuis mai, il y avait lundi plus de 3 000 patients atteints du Covid-19 dans les services de soins critiques.

Déjà à un niveau très élevé, l’épidémie pourrait aller plus haut encore à cause du variant Omicron du SARS-CoV-2, très contagieux. A Paris, « plus d’une contamination sur trois [au Covid-19] semble liée au variant Omicron » au vu des criblages réalisés, a souligné M. Attal. Une recrudescence qui pourrait entraîner de nouvelles restrictions, a alerté le porte-parole, et dont pâtissent déjà certains secteurs (événementiel, traiteurs, agences de voyages et salles de loisirs en intérieur).

Le gouvernement n’exclut pas de nouvelles mesures de restrictions pour freiner les contaminations[/B]

Le gouvernement pourrait instaurer de nouvelles restrictions en cas de « reprise très forte de l’épidémie liée au variant Omicron », a souligné le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mardi. « Nous avons déjà annoncé des mesures pour le 31 décembre, (…) mais si nous constatons qu’il y a une reprise très forte de l’épidémie liée au variant Omicron, nous pourrions évidemment aller au-delà », a-t-il déclaré sur France 2.
Selon le porte-parole du gouvernement, la France entre « dans une période de turbulences avec Omicron », notant que la propagation de ce variant se traduit au Royaume-Uni par « un déluge de contaminations ». « Le variant Omicron est nettement plus contagieux que tout ce qu’on a connu : il se développe 70 % plus rapidement que les variants précédents et, tous les deux à trois jours, le nombre de cas double », a souligné M. Attal, en s’appuyant sur la « progression absolument foudroyante » déjà observée au Royaume-Uni. « Le point d’interrogation, c’est la part des cas graves qui nécessitent une hospitalisation », a-t-il précisé.

Vaccination Covid-19 : suivez la progression de la campagne dans le monde S’en tenant à sa ligne de ne jamais rien exclure « par principe », y compris un reconfinement, comme aux Pays-Bas, M. Attal a néanmoins fait valoir que le rappel de vaccination était « efficace face au variant Omicron », se réjouissant que la France atteigne mardi « 20 millions » de personnes ayant reçu une dose de rappel « avec quatre jours d’avance sur l’objectif qui avait été fixé par Olivier Véran [le ministre de la santé] ». Le passe sanitaire a permis d’avoir « dix à quinze millions de vaccinés en plus », a souligné M. Attal, appelant également de nouveau la population à la prudence pendant les fêtes de fin d’année.


Un soutien renforcé pour l’événementiel


Les entreprises de l’événementiel, les traiteurs, les agences de voyages et les salles de loisirs en intérieur dont l’activité pâtit de la reprise épidémique feront l’objet d’un « soutien spécifique » en décembre, avec une prise en charge de leurs coûts fixes si leur perte de chiffre d’affaires dépasse 50 % notamment, a annoncé le gouvernement. « Pour le mois de décembre, les entreprises les plus affectées par la situation sanitaire pourront bénéficier du dispositif “coûts fixes”, dès lors qu’elles perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires et qu’elles connaissent des pertes d’exploitation [un excédent brut d’exploitation négatif] », précise un communiqué du ministère de l’économie, mardi. Ce dispositif permettra de compenser 90 % de la perte d’exploitation et 70 % pour les entreprises de plus de cinquante salariés, poursuit-il, avec un montant « plafonné à 12 millions d’euros par groupe, sur toute la durée de la crise ».

Quant à l’activité partielle avec un reste à charge nul, elle est « accessible dès 65 % de perte de chiffre d’affaires », complète Bercy, pour les entreprises de ces secteurs qui « connaissent un ralentissement de leurs activités » lié à « l’évolution de la situation sanitaire et aux récentes recommandations sanitaires ». Par ailleurs, ces entreprises peuvent toujours bénéficier des prêts garantis par l’Etat (PGE), des plans d’apurement de dettes de cotisations sociales et du fonds de transition, rappelle le ministère.

L’obligation vaccinale dans les secteurs « sensibles » de nouveau reportée en Nouvelle-Calédonie

Mardi, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a repoussé au 28 février l’obligation de se vacciner contre le Covid-19, sous peine de sanctions, pour les professionnels de secteurs dits sensibles (santé, transports…) et les personnes à risque. La mesure avait été différée une première fois, du 31 octobre au 31 décembre, pour l’archipel français de l’océan Pacifique. Mais le régime de sanction en cas de non-vaccination pose toujours un problème et les élus ont voté un nouveau report.

En revanche, l’obligation vaccinale de la population générale – qui n’est, elle, assortie d’aucune mesure coercitive – entrera bien en vigueur au 31 décembre. La Nouvelle-Calédonie a enregistré ses premiers cas locaux de Covid-19 le 6 septembre. Depuis, l’épidémie a fait 280 morts. Le taux de vaccination atteint aujourd’hui 74,86 % de la population vaccinable, c’est-à-dire 63,92 % de la population globale.


Le Monde
 
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