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Covid-19 : la dose de rappel sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier

Roter.Teufel

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Covid-19 : la dose de rappel sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier

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La vaccination est déjà obligatoire depuis le 15 septembre pour ces professionnels, mais aucune date limite n’avait été fixée jusqu’ici pour recevoir cette nouvelle injection.


C’est la continuité de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les pompiers, entrée en vigueur le 15 septembre. Ces professionnels devront impérativement avoir reçu leur dose de rappel avant le 30 janvier pour continuer à travailler, a annoncé le ministre de la santé, Olivier Véran, samedi 18 décembre sur France Inter. La vaccination sera ouverte à tous les enfants âgés de 5 à 11 ans à partir de mercredi « si tout va bien », c’est-à-dire en fonction de l’avis que rendront les autorités sanitaires, a également affirmé le ministre.

Dose de rappel obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier

« Nous ne voulons pas, comme en Ecosse, que nous ayons 25 à 30 % des soignants qui ne pourraient pas travailler parce qu’ils seraient tous cas contact et donc en quarantaine, a précisé le ministre. Nous avons plusieurs clusters hospitaliers du variant Omicron, notamment en région parisienne. »

A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de premiers clusters dus au variant Omicron ont en effet été détectés ces derniers jours dans les établissements du groupe francilien. Ils sont au nombre de six et concernent vingt et un membres du personnel et six patients, selon un point de l’institution diffusé auprès de ses agents, vendredi 17 décembre. « La plupart de ces personnels n’avaient pas encore reçu de dose de rappel de vaccin ou l’avaient reçue depuis moins de quatorze jours », précise l’AP-HP, qui comptabilise trente-huit foyers épidémiques actifs, soit un chiffre stable par rapport à la semaine précédente.

« Devant ces premiers épisodes de transmission qui confirment la très grande contagiosité du variant Omicron, déjà mise en évidence en Afrique du Sud et en Angleterre, il est impératif de renforcer les mesures de protection », écrit l’AP-HP, qui appelle à faire son rappel vaccinal au plus vite et au respect des gestes barrières.

D’après le dernier bulletin épidémiologique de Santé publique France, mis en ligne le 16 décembre, « le pourcentage des professionnels exerçant en Ehpad [établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes] ou en USLD [unités de soins de longue durée] éligibles à la dose de rappel le 14 décembre 2021 et l’ayant effectivement reçue est de 54,6 %. Ce pourcentage est de 76,3 % pour les professionnels de santé libéraux et de 64,4 % pour les professionnels salariés. »

Par comparaison avec le reste de la population générale, « le 14 décembre 2021, l’estimation de la couverture vaccinale à partir de vaccin Covid était de 78 % pour au moins une dose, de 76,4 % pour une vaccination complète et de 23,8 % pour le rappel. Parmi les 65 ans et plus, 60,5 % avaient reçu une dose de rappel et 82 % de celles qui étaient éligibles au rappel à cette date l’avaient effectivement reçu ».

Avis attendu sur la vaccination des 5-11 ans

« Si tout va bien, le 22 après-midi nous démarrons la vaccination des enfants dans des centres adaptés pour les enfants », a par ailleurs déclaré le ministre de la santé sur France inter. « La Haute Autorité de santé va rendre ses conclusions en tout début de semaine et nous dire, vraisemblablement, qu’on peut y aller », a avancé M. Véran.

« Et le Conseil d’orientation pour la stratégie vaccinale du professeur [Alain] Fischer rendra ses conclusions le 22 décembre au matin, après avoir consulté les données américaines en vie réelle basées sur la vaccination avec rappel de deux millions d’enfants américains, ce qui nous permettra de disposer de toutes les informations, de les communiquer en transparence, et de rassurer », a ajouté M. Véran.

Interrogé sur le retard par rapport à d’autres pays qui se sont déjà lancés dans cette vaccination des plus jeunes, le ministre a répondu : « La France est un pays qui doute, plus que certains pays, comme l’Espagne. »

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a donné un avis favorable vendredi pour cette tranche d’âge qui n’est pas concernée par le passe sanitaire ni le futur passe vaccinal.

Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé vendredi soir que le passe sanitaire deviendrait au début de 2022 un « passe vaccinal », qui ne pourra être activé qu’avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple résultat de test négatif au Covid-19. Un projet de loi sera présenté au début de janvier et devrait être débattu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à partir du 10 janvier.

M. Véran a jugé également utile de « se poser la question d’un passe sanitaire pour aller travailler » et de « reposer la question du contrôle d’identité associé au contrôle du passe », « parce qu’il y a trop de fraudes, parce qu’il y a des fraudes ».

« C’est simple, c’est clair, c’est limpide, c’est assumé : nous voulons que les Français se fassent vacciner », a-t-il affirmé, annonçant que le gouvernement allait « faire appel, pour renforcer les centres » de vaccination, « à des militaires, qui vont pouvoir se former, mais également et surtout à des gens qui sont titulaires d’un brevet de secourisme ». « C’est plus d’un million de Français », a-t-il précisé. Les titulaires d’un brevet de secourisme seront formés puis rémunérés 25 euros l’heure, selon le ministère.

Pas d’autotests gratuits pendant les fêtes

L’Assurance-maladie ne prendra pas en charge les autotests de dépistage au Covid-19 effectués durant la période des fêtes, comme cela avait été anticipé par le principal syndicat de pharmaciens, a annoncé le ministre de la santé, samedi.

« L’autotest coûte 5,20 euros. Les PCR, les tests antigéniques sont gratuits [pour les personnes vaccinées], on en fait près d’un million par jour, tous les coûts ont été pris en charge depuis le début par la solidarité nationale », a fait valoir M. Véran sur France inter. En outre, l’autotest, bien qu’utile, est « moins fiable » que les tests PCR ou antigéniques et « n’est pas un totem d’immunité », a ajouté le ministre.

Vendredi, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avait fait savoir que le gouvernement s’apprêtait à annoncer un remboursement des autotests à hauteur de deux par personne entre le 20 décembre et le 2 janvier. Redoutant « une forte demande », ce syndicat regrettait que les pharmaciens n’aient « pas été prévenus suffisamment tôt » pour augmenter leurs stocks, estimés « entre 800 000 et un million d’autotests ».

Le Monde
 
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