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- Out 5, 2021
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Coupe du monde féminine : les Bleues et la tentation de l’étranger
Huit des vingt-trois Tricolores sélectionnées pour le Mondial 2023 évoluent dans des clubs situés hors de France. Une tendance qui s’accélère, et pourrait être une aubaine pour les joueuses de l’équipe de France.
Il s’en est fallu d’un rien pour que la meilleure joueuse du championnat de France file à l’anglaise. En fin de contrat avec le Paris Saint-Germain (PSG), Kadidiatou Diani a longtemps hésité. Convoitée par les plus grandes écuries européennes, l’attaquante de 28 ans – dont treize ans en Division 1 (D1) – exprimait à la fin de juin ses velléités d’expatriation.
« Après six saisons au PSG, il est temps, peut-être, d’aller voir ailleurs, découvrir un nouveau championnat. Je suis prête à quitter le navire, assurait-elle au Monde. Je n’ai pas de titre majeur. J’aimerais être dans une équipe qui a les moyens de remporter la Ligue des champions. » Tenant longtemps la corde, Chelsea, nouveau mastodonte du football féminin, aurait finalement été coiffé au poteau par l’Olympique lyonnais (selon Le Parisien, elle a signé un contrat de quatre ans avec l’OL) et sa nouvelle propriétaire américaine aux idées innovantes, Michele Kang. Manière de voir autre chose sans quitter la France.
Si l’attaquante – qui affronte le Brésil, samedi 29 juillet, dans un match très important pour l’équipe de France après le nul face à la Jamaïque lors de la Coupe du monde en Australie et Nouvelle-Zélande – n’a pas encore officialisé publiquement sa nouvelle destination, elle semble aller à contre-courant d’une tendance générale. Les joueuses tricolores n’ont, en effet, jamais été autant à jouer dans un autre championnat que la D1, au moment même où la professionnalisation se met en place dans le football féminin français.
Elles sont huit à former le bataillon étranger dans la liste des 23 sélectionnées par Hervé Renard pour le Mondial aux antipodes. Six de plus qu’en 2019, là où les groupes de 2015 et 2011 ne comptaient aucune exilée. Une tendance qui interroge : l’avenir de la France passe-t-il par l’étranger ?
L’arbre lyonnais qui cache la forêt
Pour la latérale droit des Bleues Eve Périsset, la réponse est claire. En août 2022, l’ancienne joueuse du PSG et des Girondins de Bordeaux a pris l’Eurostar pour rallier Londres. Un choix qu’elle ne regrette pas une seconde. « Je suis entrée dans une autre dimension, il y a beaucoup de moyens, relate-t-elle. Nous sommes considérées comme l’équipe pro masculine. Nous avons un staff d’une trentaine de personnes, avec quatre analystes vidéo et cinq kinés. » En une saison à Chelsea, la Française a remporté deux titres, disputé une demi-finale de Ligue des champions et découvert un championnat en plein boom.
A l’entraînement chez les Blues, tous les terrains sont équipés de caméras. L’analyse en temps réel des séances sur des tablettes permet un travail moderne et minutieux. « On peut rectifier en direct un mauvais placement défensif », témoigne Eve Périsset, qui estime avoir « énormément progressé ».
Le Monde
Huit des vingt-trois Tricolores sélectionnées pour le Mondial 2023 évoluent dans des clubs situés hors de France. Une tendance qui s’accélère, et pourrait être une aubaine pour les joueuses de l’équipe de France.
Il s’en est fallu d’un rien pour que la meilleure joueuse du championnat de France file à l’anglaise. En fin de contrat avec le Paris Saint-Germain (PSG), Kadidiatou Diani a longtemps hésité. Convoitée par les plus grandes écuries européennes, l’attaquante de 28 ans – dont treize ans en Division 1 (D1) – exprimait à la fin de juin ses velléités d’expatriation.
« Après six saisons au PSG, il est temps, peut-être, d’aller voir ailleurs, découvrir un nouveau championnat. Je suis prête à quitter le navire, assurait-elle au Monde. Je n’ai pas de titre majeur. J’aimerais être dans une équipe qui a les moyens de remporter la Ligue des champions. » Tenant longtemps la corde, Chelsea, nouveau mastodonte du football féminin, aurait finalement été coiffé au poteau par l’Olympique lyonnais (selon Le Parisien, elle a signé un contrat de quatre ans avec l’OL) et sa nouvelle propriétaire américaine aux idées innovantes, Michele Kang. Manière de voir autre chose sans quitter la France.
Si l’attaquante – qui affronte le Brésil, samedi 29 juillet, dans un match très important pour l’équipe de France après le nul face à la Jamaïque lors de la Coupe du monde en Australie et Nouvelle-Zélande – n’a pas encore officialisé publiquement sa nouvelle destination, elle semble aller à contre-courant d’une tendance générale. Les joueuses tricolores n’ont, en effet, jamais été autant à jouer dans un autre championnat que la D1, au moment même où la professionnalisation se met en place dans le football féminin français.
Elles sont huit à former le bataillon étranger dans la liste des 23 sélectionnées par Hervé Renard pour le Mondial aux antipodes. Six de plus qu’en 2019, là où les groupes de 2015 et 2011 ne comptaient aucune exilée. Une tendance qui interroge : l’avenir de la France passe-t-il par l’étranger ?
L’arbre lyonnais qui cache la forêt
Pour la latérale droit des Bleues Eve Périsset, la réponse est claire. En août 2022, l’ancienne joueuse du PSG et des Girondins de Bordeaux a pris l’Eurostar pour rallier Londres. Un choix qu’elle ne regrette pas une seconde. « Je suis entrée dans une autre dimension, il y a beaucoup de moyens, relate-t-elle. Nous sommes considérées comme l’équipe pro masculine. Nous avons un staff d’une trentaine de personnes, avec quatre analystes vidéo et cinq kinés. » En une saison à Chelsea, la Française a remporté deux titres, disputé une demi-finale de Ligue des champions et découvert un championnat en plein boom.
A l’entraînement chez les Blues, tous les terrains sont équipés de caméras. L’analyse en temps réel des séances sur des tablettes permet un travail moderne et minutieux. « On peut rectifier en direct un mauvais placement défensif », témoigne Eve Périsset, qui estime avoir « énormément progressé ».
Le Monde
