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Coupe du monde féminine 2023 : les Bleues surclassent le Maroc et s’imaginent en briseuses de rêves
L’équipe de France s’est qualifiée, mardi, pour les quarts de finale en battant les Marocaines (4-0). Elles affronteront les hôtes australiennes samedi pour une place dans le dernier carré.
En matière de football, l’humilité est une vertu qui se raréfie. Opposée au Maroc en huitième de finale de la Coupe du monde, mardi 8 août, l’équipe de France féminine de football n’en a guère manqué. Sérieuses et appliquées, les joueuses du sélectionneur Hervé Renard avaient annoncé qu’il n’était pas question de prendre de haut la 72e nation mondiale au classement FIFA, qualifiée surprise à ce niveau de compétition. A Adelaïde (Australie), les joueuses tricolores ont tenu leur promesse en surclassant leurs adversaires marocaines (4-0). Elles se frotteront aux hôtes australiennes, samedi (9 heures, heure de Paris), pour une place dans le dernier carré.
« C’était important de pas dénigrer le Maroc, c’était à nous d’être concentrées, analyse la latérale gauche Selma Bacha. On a marqué vite et on s’est mises à l’abri. » La capitaine, Wendie Renard, corrobore : « Il fallait mettre les ingrédients nécessaires pour se rendre le match facile. On a mis l’intensité et la qualité nécessaires d’entrée. »
Les Bleues n’ont alors laissé aucun espoir aux Lionnes de l’Atlas, ne concédant que quelques miettes – et pas de véritables occasions de but – aux protégées du sélectionneur français Reynald Pedros. Si la milieu de terrain Kenza Dali avait prévenu qu’il ne fallait « pas s’attendre à marquer au bout de cinq ou dix minutes », les Françaises n’ont pas patienté bien davantage avant que Kadidiatou Diani n’ouvre la marque au quart d’heure de jeu – le quatrième but de la future Lyonnaise dans le tournoi.
Etait-ce l’enjeu d’une première à ce niveau qui a paralysé les néophytes marocaines ? Ou le plan de jeu appliqué à la lettre par les Bleues, couplé à leurs qualités footballistiques, qui a annihilé les espoirs adverses ? Sans doute un peu de tout ça. « Je suis satisfait, a savouré Hervé Renard, félicitant ses joueuses. On a fait preuve de sérieux, avec parfois un peu trop de facilité. » L’entraîneur peut également se réjouir du doublé de son attaquante Eugénie Le Sommer, auteure de ses 91e et 92e buts sous le maillot bleu.
Après le plus petit stade, le pays hôte
Mais gare à ne pas se croire arrivées, après cette deuxième victoire de l’histoire des Bleues face au Maroc – qui ressemble étrangement à la première, largement décrochée lors d’un match amical disputé à Casablanca en 2008 (6-0). Depuis leur entrée en matière musclée, le 23 juillet, contre la Jamaïque (0-0), et un deuxième match de haut niveau crucial contre le Brésil, cinq jours plus tard (2-1), les coéquipières de Wendie Renard n’ont guère été secouées. Elles ont bien concédé l’ouverture de la marque au Panama début août – en laissant au repos cinq titulaires – mais ont rapidement repris le dessus, en dépit d’une déconcentration coupable à la fin de ce troisième match de groupe (6-3).
Le Monde
L’équipe de France s’est qualifiée, mardi, pour les quarts de finale en battant les Marocaines (4-0). Elles affronteront les hôtes australiennes samedi pour une place dans le dernier carré.
En matière de football, l’humilité est une vertu qui se raréfie. Opposée au Maroc en huitième de finale de la Coupe du monde, mardi 8 août, l’équipe de France féminine de football n’en a guère manqué. Sérieuses et appliquées, les joueuses du sélectionneur Hervé Renard avaient annoncé qu’il n’était pas question de prendre de haut la 72e nation mondiale au classement FIFA, qualifiée surprise à ce niveau de compétition. A Adelaïde (Australie), les joueuses tricolores ont tenu leur promesse en surclassant leurs adversaires marocaines (4-0). Elles se frotteront aux hôtes australiennes, samedi (9 heures, heure de Paris), pour une place dans le dernier carré.
« C’était important de pas dénigrer le Maroc, c’était à nous d’être concentrées, analyse la latérale gauche Selma Bacha. On a marqué vite et on s’est mises à l’abri. » La capitaine, Wendie Renard, corrobore : « Il fallait mettre les ingrédients nécessaires pour se rendre le match facile. On a mis l’intensité et la qualité nécessaires d’entrée. »
Les Bleues n’ont alors laissé aucun espoir aux Lionnes de l’Atlas, ne concédant que quelques miettes – et pas de véritables occasions de but – aux protégées du sélectionneur français Reynald Pedros. Si la milieu de terrain Kenza Dali avait prévenu qu’il ne fallait « pas s’attendre à marquer au bout de cinq ou dix minutes », les Françaises n’ont pas patienté bien davantage avant que Kadidiatou Diani n’ouvre la marque au quart d’heure de jeu – le quatrième but de la future Lyonnaise dans le tournoi.
Etait-ce l’enjeu d’une première à ce niveau qui a paralysé les néophytes marocaines ? Ou le plan de jeu appliqué à la lettre par les Bleues, couplé à leurs qualités footballistiques, qui a annihilé les espoirs adverses ? Sans doute un peu de tout ça. « Je suis satisfait, a savouré Hervé Renard, félicitant ses joueuses. On a fait preuve de sérieux, avec parfois un peu trop de facilité. » L’entraîneur peut également se réjouir du doublé de son attaquante Eugénie Le Sommer, auteure de ses 91e et 92e buts sous le maillot bleu.
Après le plus petit stade, le pays hôte
Mais gare à ne pas se croire arrivées, après cette deuxième victoire de l’histoire des Bleues face au Maroc – qui ressemble étrangement à la première, largement décrochée lors d’un match amical disputé à Casablanca en 2008 (6-0). Depuis leur entrée en matière musclée, le 23 juillet, contre la Jamaïque (0-0), et un deuxième match de haut niveau crucial contre le Brésil, cinq jours plus tard (2-1), les coéquipières de Wendie Renard n’ont guère été secouées. Elles ont bien concédé l’ouverture de la marque au Panama début août – en laissant au repos cinq titulaires – mais ont rapidement repris le dessus, en dépit d’une déconcentration coupable à la fin de ce troisième match de groupe (6-3).
Le Monde
