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Coupe du monde 2022 : après l’échec de l’Italie à se qualifier, la presse pleure « Nooooooooo »
La défaite de la Squadra Azzurra contre la Macédoine du Nord, jeudi (1-0), qui prive une deuxième fois l’équipe de Coupe du monde, sonne comme un « adieu à une Nazionale perdue à jamais », déplore « La Repubblica ».
Au grand dam de la presse italienne, pour la deuxième fois de suite, la Squadra Azzurra ne participera pas à une Coupe du monde de football. Entre peine, colère et résignation, cette défaite d’1-0 contre la Macédoine du Nord lors d’un match de barrages, jeudi 24 mars, sonne comme un « adieu à une Nazionale perdue à jamais », pour La Repubblica, le grand quotidien de centre gauche.
Quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982, 2006) et championne d’Europe en titre, l’Italie n’ira pas au Qatar. Aux yeux de La Stampa, c’était une « prestation désastreuse » . Les joueurs de Roberto Mancini, le sélectionneur, n’ont cadré que cinq tirs sur trente-deux alors que les Macédoniens ont concrétisé une de leurs quatre occasions. A la deuxième minute de la prolongation, l’attaquant macédonien Aleksandar Trajkovski, ex-joueur de Palerme, ville d’accueil du match, marquait le but de la victoire. « Nooooooooo ! », pleure la « une » du quotidien sportif Tuttosport.
« La conséquence d’années de chute libre »
Pas de quoi s’étonner, à en croire La Gazzetta dello Sport : « Le championnat d’Europe que nous avons remporté (en 2020) a été une parenthèse heureuse entre des années de déception en sélection nationale et dans les clubs », en berne sportivement et économiquement. Même son de cloche chez Il Messaggero, la défaite « n’est pas une surprise, mais la conséquence d’années de chute libre ». Le quotidien romain étaye ainsi :
« Nous ne gagnons pas en club de compétitions européennes depuis 2010, une disette aussi longue inédite dans l’histoire des coupes européennes. (…) Ces quinze dernières années, la Serie A s’est effondrée. La chute de la Juve après l’affaire “calciopoli” [scandale d’arbitrage en 2006] puis les désengagements de Berlusconi et Moratti avec les Milanais ont affaibli les grands clubs historiques et sapé les équilibres, fragilisant l’ensemble du championnat. »
Un changement semble s’imposer
Pour le grand journal sportif milanais, l’élimination de l’Italie annonce « un changement de génération » et une « refondation ». En effet, selon La Gazzetta dello Sport, « notre football paie un prix énorme : il lui manque encore une vision et du courage (…). Faire le procès de Roberto Mancini serait une erreur, c’est tout le système qu’il faut revoir », analyse le quotidien sportif. Le contrat du sélectionneur a d’ailleurs été prolongé jusqu’en 2026 l’an dernier, et il semble protégé par sa victoire à l’Euro.
Pourtant, « l’heure des responsabilités » est venue, tonne Il Corriere dello Sport. En dépit des absences au sein de l’équipe (l’attaquant Federico Chiesa, notamment, qui était blessé), le directeur du quotidien sportif romain, Ivan Zazzaroni, un proche du sélectionneur italien, ne lui trouve aucune circonstance atténuante : « Mancini a été l’artisan du triomphe européen, Mancini est le premier responsable de cet échec. »
Dans un communiqué, le patron de la Serie A, Lorenzo Casini, a appelé de ses vœux « une réflexion sérieuse et un profond changement de système ».
Le Monde
La défaite de la Squadra Azzurra contre la Macédoine du Nord, jeudi (1-0), qui prive une deuxième fois l’équipe de Coupe du monde, sonne comme un « adieu à une Nazionale perdue à jamais », déplore « La Repubblica ».
Au grand dam de la presse italienne, pour la deuxième fois de suite, la Squadra Azzurra ne participera pas à une Coupe du monde de football. Entre peine, colère et résignation, cette défaite d’1-0 contre la Macédoine du Nord lors d’un match de barrages, jeudi 24 mars, sonne comme un « adieu à une Nazionale perdue à jamais », pour La Repubblica, le grand quotidien de centre gauche.
Quadruple championne du monde (1934, 1938, 1982, 2006) et championne d’Europe en titre, l’Italie n’ira pas au Qatar. Aux yeux de La Stampa, c’était une « prestation désastreuse » . Les joueurs de Roberto Mancini, le sélectionneur, n’ont cadré que cinq tirs sur trente-deux alors que les Macédoniens ont concrétisé une de leurs quatre occasions. A la deuxième minute de la prolongation, l’attaquant macédonien Aleksandar Trajkovski, ex-joueur de Palerme, ville d’accueil du match, marquait le but de la victoire. « Nooooooooo ! », pleure la « une » du quotidien sportif Tuttosport.
« La conséquence d’années de chute libre »
Pas de quoi s’étonner, à en croire La Gazzetta dello Sport : « Le championnat d’Europe que nous avons remporté (en 2020) a été une parenthèse heureuse entre des années de déception en sélection nationale et dans les clubs », en berne sportivement et économiquement. Même son de cloche chez Il Messaggero, la défaite « n’est pas une surprise, mais la conséquence d’années de chute libre ». Le quotidien romain étaye ainsi :
« Nous ne gagnons pas en club de compétitions européennes depuis 2010, une disette aussi longue inédite dans l’histoire des coupes européennes. (…) Ces quinze dernières années, la Serie A s’est effondrée. La chute de la Juve après l’affaire “calciopoli” [scandale d’arbitrage en 2006] puis les désengagements de Berlusconi et Moratti avec les Milanais ont affaibli les grands clubs historiques et sapé les équilibres, fragilisant l’ensemble du championnat. »
Un changement semble s’imposer
Pour le grand journal sportif milanais, l’élimination de l’Italie annonce « un changement de génération » et une « refondation ». En effet, selon La Gazzetta dello Sport, « notre football paie un prix énorme : il lui manque encore une vision et du courage (…). Faire le procès de Roberto Mancini serait une erreur, c’est tout le système qu’il faut revoir », analyse le quotidien sportif. Le contrat du sélectionneur a d’ailleurs été prolongé jusqu’en 2026 l’an dernier, et il semble protégé par sa victoire à l’Euro.
Pourtant, « l’heure des responsabilités » est venue, tonne Il Corriere dello Sport. En dépit des absences au sein de l’équipe (l’attaquant Federico Chiesa, notamment, qui était blessé), le directeur du quotidien sportif romain, Ivan Zazzaroni, un proche du sélectionneur italien, ne lui trouve aucune circonstance atténuante : « Mancini a été l’artisan du triomphe européen, Mancini est le premier responsable de cet échec. »
Dans un communiqué, le patron de la Serie A, Lorenzo Casini, a appelé de ses vœux « une réflexion sérieuse et un profond changement de système ».
Le Monde
