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Roter.Teufel

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Out 5, 2021
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Cléopatre Darleux, championne olympique de handball à Tokyo : « Les enfants que les parents poussent trop dans le sport ne peuvent pas être bien dans leur peau »

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« Vie de parents ». Une personnalité évoque les joies et les épreuves de son quotidien avec des enfants. A 35 ans, la gardienne de but, sélectionnée comme réserviste dans l’équipe nationale pour les Jeux de Paris, est mère d’une fille de 4 ans. Elle revient sur la difficulté qui existe encore à mener de front maternité et sport de haut niveau.

Cela fait près d’un mois et demi que Cléopatre Darleux n’a pas vu sa fille, depuis qu’elle a entamé, le 12 juin, la préparation pour les Jeux olympiques de Paris avec l’équipe nationale de handball. Avant cela, la mère et l’enfant ont construit ensemble un calendrier. Olympe a écrit les chiffres des jours, elle a dessiné les drapeaux de la France les jours de match. C’est la deuxième fois que la gardienne de 35 ans s’éloigne si longtemps de sa famille. De la première, à l’occasion des Jeux de Tokyo en 2021, Olympe ne se souvient pas. A 4 ans et demi, elle sait désormais ce qu’est ce grand rendez-vous sportif. Début juin, elle a admiré sa mère portant la flamme dans les rues de Brest, ville où est installée la famille. Et, pendant les Jeux, elle pourra faire des croix dans le calendrier chaque jour, en attendant son retour.

La première fois que vous vous êtes sentie mère ?

En étant enceinte, on ressent déjà qu’on n’est plus seule, qu’il y a un être en soi dont on va devoir prendre soin. Je l’étais depuis un mois quand j’ai pris un gros ballon dans la tête et j’ai fait une commotion cérébrale. Je me suis dit que c’était trop risqué de continuer de jouer, et j’ai annoncé que j’étais enceinte. Et là, je me suis arrêtée jusqu’à la fin de la grossesse.
Comment avez-vous décidé de votre activité sportive pendant votre grossesse ?

J’ai beaucoup échangé avec des collègues handballeuses qui ont des enfants, j’ai cherché sur Internet des expériences de sportives enceintes. En fait, on entend un peu tout et son contraire. Certaines pratiquent encore la course, d’autres disent que ce n’est pas bon de faire des sauts. Dans certains pays scandinaves, les femmes continuent à courir jusqu’à un mois avant d’accoucher ! J’ai essayé de suivre mon ressenti, de faire ce dont j’avais envie et de m’arrêter si j’avais une mauvaise sensation. J’ai couru jusqu’à six mois de grossesse. Ensuite, j’ai fait des choses plus classiques, soulevé des poids en gardant une activité aérobique.

Avez-vous l’impression de faire partie d’une nouvelle génération du sport à haut niveau ?

Oui, le rapport des femmes à la maternité dans le sport a déjà changé depuis la naissance de ma fille. Une convention collective a été signée dans le handball qui prévoit un maintien de salaire en cas de grossesse. Avant, un maintien de salaire pour une longue blessure, cela ne durait pas plus de trois mois ! Et on voit de plus en plus de sportives qui arrivent à revenir à très haut niveau après une grossesse : la boxeuse Estelle Mossely, la judoka Clarisse Agbegnenou, Pauline Coatanea dans mon club [le Brest Bretagne Handball, que Cléopatre Darleux a quitté fin mai], qui est revenue au taquet, presque meilleure qu’avant ! Quand ma fille est née, j’ai recommencé l’entraînement au bout de deux semaines, et les matchs deux mois et demi après. Et j’ai énormément performé, avec une médaille d’or à Tokyo.

Le Monde
 
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