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Agent municipal tué à Grenoble en septembre : le suspect mis en examen pour meurtre
Abdoul D. avait été transféré du Portugal à la France, jeudi, après plus de deux mois de cavale. Il est suspecté d’avoir tué d’une balle au thorax Lilian Dejean, après un accident de la circulation, le 8 septembre.
A peine transféré en France après une cavale de plus de deux mois achevée au Portugal, Abdoul D., l’homme soupçonné d’avoir tué un agent municipal à Grenoble en septembre, a été mis en examen et écroué, samedi 30 novembre, pour meurtre, blessures involontaires et détention d’arme, a rapporté le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
L’homme de 25 ans avait été interpellé le 21 novembre au Portugal après soixante-quatorze jours de fuite, puis transféré jeudi soir en France. Dans une déclaration au Dauphiné Libéré, l’avocat du suspect, Me Grégoire De Petiville, a assuré que son « client assume totalement sa responsabilité dans la mort de Lilian Dejean », l’agent de propreté de 49 ans tué le matin du dimanche 8 septembre. « Il comprend son incarcération à laquelle il ne s’est pas opposé. Il s’expliquera plus en détail pendant l’instruction », a-t-il précisé au quotidien régional.
Lilian Dejean a été atteint d’une balle au thorax tirée par un homme ayant auparavant causé un accident de la circulation au volant d’une puissante voiture de location immatriculée en Pologne et qu’il tentait de retenir. Le père de famille est mort peu après à l’hôpital.
Des papiers d’identité au nom d’Abdoul D. domicilié à Saint-Martin-d’Hères dans la banlieue de Grenoble, avaient été retrouvés dans le véhicule abandonné par son conducteur, qui avait fui à pied. La conductrice du véhicule percuté lors de l’accident, une femme âgée, légèrement blessée, avait pour sa part reçu six jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Lourd casier judiciaire
La mort de Lilian Dejean avait suscité une immense émotion à Grenoble, où les habitants lui avaient rendu de vibrants hommages dès le lendemain du meurtre, puis au cours d’une marche blanche. Il avait ensuite été inhumé en Guadeloupe.
Abdoul D. avait déjà un lourd casier, comportant dix-neuf condamnations dont « beaucoup pour des faits de violence mais également pour du trafic de stupéfiants », selon le procureur Eric Vaillant. Il avait été incarcéré pour la première fois par le juge des enfants de Grenoble à l’âge de 15 ans et a au total été condamné à six ans de prison ferme au cours des dix dernières années.
Au regard de « sa sensibilité, de l’émoi qui a été causé en Isère et des faits de cette particulière gravité », il s’agit d’un dossier « majeur », avait dit Damien Delaby, directeur zonal de la police judiciaire, après l’arrestation du suspect. Plus de quarante enquêteurs avaient participé à sa traque.
La marche blanche en hommage à Lilian Dejean avait réuni un millier de personnes, dont de nombreux élus comme le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle. Le drame est intervenu en pleine série noire pour la métropole grenobloise, où se joue selon les autorités une « guerre des gangs » entre trafiquants de stupéfiants. Le parquet y a dénombré fin octobre une cinquantaine de tirs par arme à feu liés au trafic de drogue depuis le début de l’année, qui ont fait six morts.
Le Monde
Abdoul D. avait été transféré du Portugal à la France, jeudi, après plus de deux mois de cavale. Il est suspecté d’avoir tué d’une balle au thorax Lilian Dejean, après un accident de la circulation, le 8 septembre.
A peine transféré en France après une cavale de plus de deux mois achevée au Portugal, Abdoul D., l’homme soupçonné d’avoir tué un agent municipal à Grenoble en septembre, a été mis en examen et écroué, samedi 30 novembre, pour meurtre, blessures involontaires et détention d’arme, a rapporté le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
L’homme de 25 ans avait été interpellé le 21 novembre au Portugal après soixante-quatorze jours de fuite, puis transféré jeudi soir en France. Dans une déclaration au Dauphiné Libéré, l’avocat du suspect, Me Grégoire De Petiville, a assuré que son « client assume totalement sa responsabilité dans la mort de Lilian Dejean », l’agent de propreté de 49 ans tué le matin du dimanche 8 septembre. « Il comprend son incarcération à laquelle il ne s’est pas opposé. Il s’expliquera plus en détail pendant l’instruction », a-t-il précisé au quotidien régional.
Lilian Dejean a été atteint d’une balle au thorax tirée par un homme ayant auparavant causé un accident de la circulation au volant d’une puissante voiture de location immatriculée en Pologne et qu’il tentait de retenir. Le père de famille est mort peu après à l’hôpital.
Des papiers d’identité au nom d’Abdoul D. domicilié à Saint-Martin-d’Hères dans la banlieue de Grenoble, avaient été retrouvés dans le véhicule abandonné par son conducteur, qui avait fui à pied. La conductrice du véhicule percuté lors de l’accident, une femme âgée, légèrement blessée, avait pour sa part reçu six jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Lourd casier judiciaire
La mort de Lilian Dejean avait suscité une immense émotion à Grenoble, où les habitants lui avaient rendu de vibrants hommages dès le lendemain du meurtre, puis au cours d’une marche blanche. Il avait ensuite été inhumé en Guadeloupe.
Abdoul D. avait déjà un lourd casier, comportant dix-neuf condamnations dont « beaucoup pour des faits de violence mais également pour du trafic de stupéfiants », selon le procureur Eric Vaillant. Il avait été incarcéré pour la première fois par le juge des enfants de Grenoble à l’âge de 15 ans et a au total été condamné à six ans de prison ferme au cours des dix dernières années.
Au regard de « sa sensibilité, de l’émoi qui a été causé en Isère et des faits de cette particulière gravité », il s’agit d’un dossier « majeur », avait dit Damien Delaby, directeur zonal de la police judiciaire, après l’arrestation du suspect. Plus de quarante enquêteurs avaient participé à sa traque.
La marche blanche en hommage à Lilian Dejean avait réuni un millier de personnes, dont de nombreux élus comme le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle. Le drame est intervenu en pleine série noire pour la métropole grenobloise, où se joue selon les autorités une « guerre des gangs » entre trafiquants de stupéfiants. Le parquet y a dénombré fin octobre une cinquantaine de tirs par arme à feu liés au trafic de drogue depuis le début de l’année, qui ont fait six morts.
Le Monde