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« Le dépassement du clivage gauche droite a résisté au point de garantir à Macron l’improbable position de favori pour l

Roter.Teufel

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« Le dépassement du clivage gauche droite a résisté au point de garantir à Macron l’improbable position de favori pour la présidentielle de 2022 »

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Au regard du sort réservé à ses prédécesseurs, rien ne prédisposait le président de la République à occuper, six mois avant l’élection présidentielle, la tête des sondages, relève, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Chronique. La très forte compétition qui vient de s’ouvrir à l’extrême droite a des répercussions inédites sur l’ensemble du champ politique. Non seulement elle bouscule les positions acquises et fragilise les pronostics les mieux établis, mais elle contribue par contraste à solidifier le camp qui faisait figure, il y a quelques mois encore, de maillon faible.

Interrogés en février par l’IFOP, deux tiers des Français jugeaient « assez ou très probable » un duel Macron-Le Pen en 2022. Cependant, une proportion encore plus forte (70 %) affirmait ne pas souhaiter un tel face-à-face. Jugeant le jeu ouvert, la quasi-totalité des adversaires d’Emmanuel Macron ont alors estimé que des deux figures, celle du président de la République était la plus fragile.

Le cas de Xavier Bertrand est symptomatique. Lancé très tôt dans l’aventure présidentielle, le président de la région Hauts-de-France a construit sa candidature autour de deux axiomes. D’abord, il devait être « l’anti-Macron », comme François Hollande avait su camper, en 2012, « l’anti-Sarkozy ». Sa personnalité et son parcours s’y prêtaient. Il pouvait miser sur la rondeur, la proximité, le provincialisme pour faire ressortir, par contraste, l’arrogance que beaucoup reprochent au président sortant. En second lieu, il lui fallait prouver qu’à force de mesures concrètes, il était capable de s’imposer comme le meilleur rempart anti-Le Pen.

La seconde partie du contrat a été remplie au-delà de ses espérances : dans les Hauts-de-France comme ailleurs, le Rassemblement national a réalisé, lors des élections régionales de juin, des scores nettement en deçà de ses attentes, au point que Marine Le Pen n’est plus assurée, aujourd’hui, de figurer au second tour de la présidentielle.

Le Monde
 
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