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Roter.Teufel

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L’équipe de France de football délaisse le Stade de France pour la fin de l’année 2025

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Jeudi, le Conseil d’Etat a rejeté le recours du consortium Vinci-Bouygues, actuel concessionnaire de l’enceinte de Saint-Denis, mais la procédure de concession par l’Etat n’étant pas terminée, la FFF a annoncé que les Bleus évolueraient au Parc des Princes, à Paris, lors de ses trois matchs de l’automne.

Les Bleus du football quittent « leur » Stade de France, au moins temporairement. L’équipe de France masculine va jouer ses trois matchs de l’automne 2025 au Parc des Princes, à Paris, a annoncé Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football (FFF), jeudi 17 avril, à l’issue d’un comité exécutif. Cela concernera la réception de l’Islande (le 9 septembre), celle de l’Azerbaïdjan (le 10 octobre) et, enfin, celle de l’Ukraine (le 13 novembre). Alors que trois autres rencontres sont prévues de mars à juin 2026, la FFF choisira leurs enceintes plus tard, préférant se « donner un temps de réflexion ».

Si les Bleus délaissent l’écrin où ils évoluent habituellement et où ils ont été sacrés champions du monde, en 1998, c’est en raison de l’incertitude qui plane sur l’utilisation du Stade de France à partir d’août 2025. L’Etat, propriétaire de l’enceinte située à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), est en négociations exclusives avec le groupe GL Events depuis décembre 2024, mais tarde à prendre sa décision définitive pour renouveler la concession. Jeudi, le Conseil d’Etat a d’ailleurs rejeté le recours du consortium Vinci-Bouygues, l’actuel concessionnaire, qui contestait la décision de l’Etat d’entrer en négociations exclusives avec GL Events pour l’attribution de la gestion du complexe sportif cet été.

L’identité du futur concessionnaire étant encore incertaine, la FFF a envisagé une forme de plan B pour les matchs de l’équipe de France après le mois d’août. Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’équipe de Didier Deschamps ne jouera plus dans l’enceinte où elle a battu la Croatie (2-0 t.a.b. 5-4), le 23 mars, en quarts de finale retour de la Ligue des nations. « Ce n’est pas du tout mort avec le Stade de France, qui est pour nous un lieu symbolique auquel on est attaché », a assuré Philippe Diallo.

Le projet de réforme du football français dévoilé en mai

Pour l’heure, cependant, la fédération est en attente d’une prise de parole de l’Etat sur le sujet. Une fois que la puissance publique aura pris une décision, la FFF « étudiera les conditions économiques pour pouvoir retourner au Stade de France puisque nous ne nous interdisons absolument rien », a ajouté M. Diallo.

Le retour des Bleus dans leur arène traditionnelle suppose que le nom du concessionnaire soit connu et que la fédération (comme son homologue du rugby) s’entende avec lui. Pour l’instant, « il n’y a pas d’accord noué avec le candidat à la concession », a précisé Jean-François Vilotte, le directeur général de la FFF. Pour le match de l’équipe de France prévu en mars 2026, M. Diallo a expliqué qu’il y avait une « réflexion » afin qu’il se déroule « à l’étranger ». Sans donner plus de détails.

Autre sujet abordé par M. Diallo à l’issue de ce comité exécutif : la réforme du football professionnel. Après avoir organisé une réunion de l’ensemble des acteurs, le 3 mars, il a annoncé que le projet global de la FFF serait dévoilé le 12 mai. Ce jour-là, les trois groupes de travail qui ont été mis en place sur les thèmes de la « gouvernance », la « stratégie économique » et le « contrôle financier », présenteront leurs propositions pour remédier à la grave crise que traverse le football français. Lequel « doit redéfinir un projet et préparer son avenir », a insisté M. Diallo, dans un contexte délicat incluant notamment le dossier brûlant des droits télévisuels.

A ce propos, le président de la FFF a « appelé à la continuation du dialogue entre la Ligue de football professionnel et DAZN », le diffuseur de la Ligue 1, après l’échec de la médiation menée par la justice. « Il y a une relation difficile entre le diffuseur et la Ligue, mais nous n’en sommes pas au divorce », a assuré Philippe Diallo, en espérant qu’une « solution sera[it] trouvée très prochainement ». Sinon des « clubs pourraient se trouver en très grande difficulté », a-t-il prévenu. Le 13 février, il avait mis en garde quant au risque de « défaillance » de plusieurs clubs en Ligue 1 et en Ligue 2. « On n’est pas à l’abri que des clubs s’arrêtent à la fin de la saison, peut-être avant », avait-il lancé.

Le Monde
 
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